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CAC40: tutoie les 4.500, le Nasdaq repasse positif sur 2020

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris coninue de très bien se porter à une heure de la clôture et affiche +1,2% à 4.
485 (ce qui efface les pertes de la veille de-1,1%).
De la hausse donc, mais sans volumes avec à peine 1,3MdE échangé à une heure de la clôture.
Quel étrange marché sans acheteur (et sans vendeur) qui peut prendre +50Pts sans qu'on puisse relier ce mouvement à l'actualité du jour.

L'Euro-Stoxx50 apparait également très bien disposé avec +1% à 2.867 alors que indices US affichent comme prévu une hausse de +1,3% (Dow Jones à 24.000Pts et S&P à 2.888.
Mais ce qui fait la "une" des médias anglo-saxons, c'est le score positif du Nasdaq sur l'année 2020: le "Composite" grimpe également de +1,3% et "accroche" les 8.900.
Le Nasdaq-100 caracole littéralement avec +4% annuel à 9.080Pts, le record annuel n'est plus qu'à 7%, l'indice affiche +33% en 6 semaines !

Car depuis 6 semaines (et les planchers du 16 au 20 mars), il existe toujours un "prétexte" pour justifier que les cours s'apprécient: ce matin, c'était la hausse surprise de +3,5% des exportations chinoises alors qu'une contraction de -15,7% était attendue... mais le chiffre global ne fait pas le tri entre les exportations de biens manufacturés et les gigantesques commandes de matériel médical, d'articles de protection (masques, surblouses, gants de caoutchouc), de "composés actifs" pour les médicaments, etc.

La chute des importations de -14,2% n'est même évoquée, alors que la Chine avait pourtant annoncé vouloir profiter des prix bas pour accroître ses réserves de pétrole et de cuivre notamment.
Rien non plus sur la chute de -60% des recettes de tourisme au mois d'avril.
C'est un marché où seules les "bonnes nouvelles" compte, les autres sont ignorées.

Le Département américain du Travail annonce ce jeudi avoir dénombré 3.169.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, à comparer à 3.846.000 la semaine précédente (3.839.000 en estimation initiale), ce qui porte le total des emplois perdus à 33,5 millions.

C'est un peu plus que ce qui était attendu, le consensus visant plutôt 3 millions d'inscriptions... mais les optimistes souligneront que le rythme des inscriptions ralentit et cela se confirme avec une baisse de 861.500 demandeurs si l'on se réfère à la moyenne mobile sur quatre semaines (qui retombe à 4.173.500).
Le fait que 15,8% -un score sans précédent, même au pire de la crise de 2008 où un score de 4,8% avait été atteont- de la population active soit au chômage sera relativisé.

Autre bonne surprise, la productivité de la main d'oeuvre non-agricole des Etats-Unis a chuté de 2,5% en rythme annualisé au premier trimestre 2020, selon la première estimation du Département du Travail, là où le consensus craignait une chute environ deux fois plus importante.
Bien sûr la dernière quinzaine de mars n'a pu être prise en compte, les dernières données collectées s'arrêtant juste avant le "lockdown"... mais ce qui compte c'est le "moins pire que prévu", peu importent les biais qui faussent la mesure.

Si le nombre d'heures travaillées a affiché une contraction de 3,8%, la production a plongé de 6,2%. Les coûts unitaires salariaux - qui mesurent l'évolution du coût du travail - se sont pour leur part accrus de 4,8%, contre une hausse de l'ordre de 1% anticipée.

En Europe, plusieurs données statistiques ont été publiées ce matin, et elles sont souvent pires que prévu, mais le marché s'en moque totalement.

En mars 2020 en France, la production chute dans l'industrie manufacturière (−18,2% après +0,9% en février), comme dans l'ensemble de l'industrie (−16,2% après +0,8%), selon les données corrigées de variations saisonnières et de jours ouvrables de l'Insee.

Le solde commercial de la France se détériore de 0,5 milliard d'euros au premier trimestre 2020 par rapport au trimestre précédent, pour s'établir à -14,3 milliards, selon les données CVS-CJO de l'administration des douanes.

La production industrielle de l'Allemagne a plongé de 9,2% en mars selon des données ajustées de Destatis, soit la plus forte baisse depuis le début de la série statistique en 1991, après une augmentation de 0,3% le mois précédent.
L'autre "bonne nouvelle" du jour, c'est le sursaut du pétrole de +6,5% vers 31,8$ alors que l'activité "semble" repartir en Chine.
Le "WTI" bondit même de +7% vers 25,6$ alors que les vendeurs à découvert sous 20$ se font pulvériser et ne peuvent faire face aux appels de marge.

En attendant, dans l'actualité des valeurs, Air France-KLM (-4%) publie un résultat net à -1.801 millions d'euros au titre du premier trimestre 2020, en dégradation de 1.477 millions en comparaison annuelle, en un résultat d'exploitation à -815 millions, en baisse de 529 millions.
Au sein du SBF-120, c'est Valéo qui ferme la marche avec -5%.

Nexans (+7,8%) affiche un chiffre d'affaires du premier trimestre 2020 de 1.569 millions d'euros à cours des métaux constant, en croissance organique de -0,1% en base comparable "dans le contexte sans précédent de la pandémie du Covid-19".

Legrand (-1,7%) annonce une marge opérationnelle ajustée avant acquisitions de 18,7% au titre des trois premiers mois de 2020, soit un fléchissement d'un point en comparaison annuelle dans un contexte de baisse significative de l'activité en fin de période.


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