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CAC40: 1 mois de stagnation, 1 semaine morose (bilan -1,85%)

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris rechute de -1,30%, un peu en-dessous du palier des 4.
400, à 4.93 soit une perte hebdo de -1,85%; les volumes ont de nouveau été anémiques, pour ne pas dire quasi ridicules avec à peine 2,8MdsE échangés à 17H5, et mois de 2MdsE à 17H29.
Sur un mois écoulé, le CAC40 n'est allé nulle part : son cours moyen était de 4.400Pts le 25 mars dernier.
L'Euro-Stoxx50 finit à -1,5% (à 2.809) et sa perte hebdomadaire s'avère supérieure à -2,5%... et sur 1 mois, il affiche le même genre de stagnation que le CAC (il clôturait à 2.800 le 25 mars dernier).

A wall street, après une entame très positive (+0,8%), le indices US retombent dans le rouge, mais à la marge pour l'instant puisque le Dow cède -0,2%, le S&P500 -0,1%.
Le (en fait c'est "la") gouverneur de l'état du Michigan -très industrialisé- vient de prolonger le confinement jusqu'au 15 mai, ce qui douche les espoirs de rebond imminent de l'activité.

Autre frein à la hausse: après avoir largement encouragé l'usage de l'Hexahydrochloroquine à travers tout le pays, les autorités sanitaires font un peu machine arrière en restreignant son usage dans le cadre d'une prescription hospitalière, quelques rares cas d'incidents cardiaques ayant été recensés (c'est un des inconvénients connus de ce médicament).

Après l'échec du Remdesivir de Gilead, il apparaît donc qu'il n'existe pas de traitement 100% efficace ni 100% exempt d'effets secondaires indésirables... mais aucun traitement ne l'est ni ne l'a jamais été.

Les investisseurs pourraient également se montrer déçus (même si ce ne fut pas le cas ce matin en Europe) par l'échec du 1er round de négociations entre pays de l'UE concernant l'adoption d'un package de relance de 1.100MdsE (ce qui serait de toute façon plus de 2 fois inférieur aux sommes mises sur la table aux Etats Unis pour relancer l'activité).

Thierry Breton évoque des discussions qui pourraient se prolonger jusqu'au 15 mai... et 3 semaines, dans un contexte de marchés hyper-volatiles, c'est une éternité, et cela laisse du temps pour que surgissent des dégâts irréparables.

Compte tenu de l'ampleur de la récession qui se profile (jusqu'à -15% indique Thierry Breton, avec un scénario central à -7,5%), l'attention des investisseurs se concentre depuis quelques jours sur les statistiques intra-européennes

L'indice du climat des affaires en Allemagne, compilé par l'institut d'études économiques Ifo chute de 85,9 en mars à 74,3 ce mois-ci, atteignant ainsi son plus bas niveau historique alors que le consensus ne visait qu'un recul vers 80.
Mais il y a beaucoup plus spectaculaire encore: l'indice "GFK" de la confiance de consommateurs, se désintègre littéralement, de +2,3 vers -23,4 (c'est décidément la semaine des "valeurs négatives"), un score jamais observé depuis que cette enquête mensuelle est réalisée !

Le chiffre des commandes de biens durables aux États-Unis a été publié en début d'après-midi: elles ont chuté de -14,4% en mars (contre -12% anticipé), et ce n'est qu'un hors d'oeuvre avant un mois qui devrait voir le repli des commandes dépasser -25% en avril.

"Les chiffres publiés restent (...) négatifs, d'où une volatilité persistante", justifient les équipes de Swiss Life Asset Managers France, pour qui les résultats des entreprises américaines s'avèrent mitigés, avec des perspectives d'activité qui restent sombres.
Le dernier chiffre de la semaine publié outre-ATlantique était "moins pire que prévu" : L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a été mesuré à 71,8 points au mois d'avril (contre 89,1 en mars), alors que les économistes l'anticipaient en moyenne à 68 points.

Le principal espoir de rebond de Wall Street réside désormais dans un article publié par Bloomberg qui évoque un recours aux taux négatifs par la FED pour combattre la déflation (le Japon s'y est déjà aventuré avec -0,1%, la Suisse a été beaucoup plus loin avec -0,75%).
Les cambistes n'y croient pas trop, Dollar consolide modestement de -0,15% vers 1,0800/E.

Dans l'actualité des valeurs, Valéo reste en tête du peloton après les propos rassurant de son PDG sur la reprise d'activité dans les usines du groupe en Chine: le titre bondit de plus de 7,9%.
le chiffre d'affaires consolidé de la Compagnie des Alpes s'établit à 470,5 ME, en baisse de 5,6% (soit -6,2 à périmètre comparable) pour le premier semestre de l'exercice 2019/2020 par rapport au premier semestre de l'exercice précédent.

Le chiffre d'affaires du groupe Saint-Gobain (-4,8%) s'établit en baisse de -9,8% à 9 363 millions d'euros à données réelles au 1er trimestre 2020, avec un effet de change de -0,5%. A données comparables, le chiffre d'affaires s'inscrit en repli de -4,9%.

Le chiffre d'affaires du groupe Vinci (-0,4%) s'affiche à 9,7 milliards d'euros pour le premier trimestre 2020, stable en données réelles. En comparable, les revenus s'effritent légèrement, de -3,3%.

Air Liquide (-2%) publie un chiffre d'affaires de 5.370 millions d'euros au titre du premier trimestre 2020, en retrait de 1,3% en données publiées, mais en croissance comparable de 0,6% en dépit de la crise sanitaire.

Sanofi (+2,3%) publie au titre du premier trimestre 2020, un BNPA des activités de 1,63 euros, en hausse de 15,6% à TCC (taux de changes constants), le géant de la santé estimant qu'environ la moitié de cette croissance est due à l'effet Covid-19. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 8.973 millions d'euros, en progression de 6,9% à données publiées et de 6,6% à TCC.



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