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CAC40: séance exceptionnelle, mais reste bloqué sous 5.600

(CercleFinance.com) - Quel renversement de situation ! Du jamais vu depuis au moins 18 mois ! Et des volumes supérieurs à 5MdsE, cela n'arrive plus depuis des trimestres qu'à l'occasion d'une séance des "4 sorcières".


Il y manifestement beaucoup d'opérateurs qui ont cru à la hausse, au franchissement des 5.620 lorsque le CAC40 culminait à 5.672,7 (+1,1%).

Car dans le même temps, le CAC40 "Gross Return" (le jumeau du DAX30) inscrivait un nouveau record absolu à 15.366... mais à partir de 15H15, les indices tricolores ont re-basculé dans le rouge et le CAC40 (-0,5% à 5.578 au final) a affiché jusqu'à -122Pts de repli par rapport à ses sommets du jours (5.550 au plus bas), ainsi que le "GR" retombé sous 15.066Pts (-300Pts en 90 minutes).

Le DAX30 rechute de -1,15 (vers 12.380 après avoir test" 12.600 et l'Euro-Stoxx50 (-0,65% à 5.510) est retombé de 3.573 vers 3.492.

La conférence de presse de Mario Draghi, s'est également soldée par un record absolu sur le Bund (-0,422%) et l'OAT (-0,179%) mais les rendements sont remontés en flêche, à -0,36% sur le Bund et -0,1% sur l'OAT.

L'Euro a également fait le grand écart entre 1,110/$ vers 1,1180 avant de se stabiliser vers 1,1160.

Comment s'explique une telle volatilité ?
Il a suffi que Draghi annonce qu'un abaissement des taux n'avait pas été discuté avec ses collègues, ni l'extension du programme d'achat d'actifs (prélude à un éventuel "QE"... car le risque de récession est "apparemment très faible".

"(La réunion de) Sintra avait fait naître des anticipations d'assouplissement monétaire important", rappelle Axel Botte, stratégiste international d'Ostrum Asset Management.

Ces anticipations sont donc déçues, alors que la BCE reconnaît que la croissance se dégrade et que l'inflation est temporairement trop faible, ce qui "nécessite un soutien significatif".

Mais "une inflation basse ne devrait pas avoir d'impact négatif sur l'économie" et la BCE estime que les prix devraient se redresser à partir de la fin de l'année 2019 et en 2020.

La séance est également marquée par un véritable déluge de résultats, comme ceux de BASF, Total, Nokia, STMicroelectronics, Schneider, Kering (bénéfice divisé par 4 suite à l'amende dont a écopé Puma mais ventes en hausse de +15,4%), Carrefour (perte réduite à moins de 400MnsE).

Les marchés ont également dû digérer plusieurs chiffres US: le Département du Commerce fait état d'une augmentation de 2% des commandes de biens durables aux États-Unis en juin, là où les économistes n'espéraient en moyenne qu'un rebond de 0,8%.

Ce rebond nettement plus fort que prévu intervient toutefois après une chute de 2,3% le mois précédent, chiffre révisé par rapport à une estimation initiale qui était de -1,3%.

En excluant les équipements de transport, catégorie particulièrement volatile et dont les commandes ont grimpé de 3,8% en juin, le niveau des commandes a augmenté de 1,2%, contre un consensus de +0,2%.

Le Département américain du Travail annonce ce jeudi une baisse de -10.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, à 206.0000 contre 216.000 la semaine précédente (chiffre non-révisé).

Les analystes tablaient, pour leur part, sur 216.000 inscriptions de nouveau.

La moyenne mobile sur quatre semaines a quant à elle été mesurée à 213.000, en baisse de 5.750 par rapport à la semaine précédente.

Cela ne suffit pas à soutenir Wall Street qui semble "contaminé" par le spectaculaire "pullback" des places européennes.

Le Dow Jones et le S&P500 perdent -0,4% en moyenne et le Nasdaq -0,7%, après son record de la veille à 8.321.

Pour de nombreux stratèges, la bienveillance de la BCE ce jeudi était l'une des conditions fondamentales de la fin de la stagnation des indices (depuis le 1er juillet) sous leurs sommets annuels ou historiques, aux côtés de bons résultats.

La BCE souligne également que l'absence d'accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine, crée un climat négatif pour la croissance en Europe.

Du coté des valeurs à Paris, Danone a réalisé un résultat net courant des sociétés mises en équivalence de 51 millions d'euros au 1er semestre. Le chiffre d'affaires ressort à 12 648 ME, en hausse de 1,7% en données comparables (1,2% en données publiées).

Total publie pour le deuxième trimestre 2019 un résultat net ajusté en repli de 19% à 2,9 milliards de dollars, soit 1,05 dollar par action, et un résultat opérationnel ajusté des secteurs en retrait de 14% à près de 3,6 milliards.

L'opérateur télécoms Orange publie au titre du premier semestre 2019 un résultat net en hausse de 29,4% à 1.137 millions d'euros et un EBITDA en croissance de 0,8% sur un an, malgré l'effet des offres de lecture numérique.

Schneider Electric (+2%) vise désormais pour 2019 une croissance organique de l'EBITA ajusté entre +6 et +8% (contre +4 et +7% initialement annoncé) et une croissance organique de son chiffre d'affaires entre +4 et +5% (contre +3 à +5% visé initialement). Sur son premier semestre 2019, le groupe affiche un résultat net ajusté de 1.255 millions d'euros, en hausse de +10%.
Technip-FMC s'est imposé avec +4,8%, dans le sillage de Vallourec (+11,4%).
A l'inverse, Atos ferme la marche avec un repli de -5,4%, talonné par ST-Micro avec -3% (dans le sillage des semi-conducteurs US).

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