Marché: ne s'éloigne guère de son équilibre.

(CercleFinance.com) - Les indices actions européens ne s'éloignent guère de leurs équilibres, alors que les opérateurs s'interrogent sur les intentions précises de Donald Trump et que les derniers chiffres de la croissance dans la zone euro déçoivent.


Lisbonne gagne 0,4%, Milan 0,3% et Madrid 0,2%, Paris et Amsterdam 0,1%, tandis que Londres, Francfort et Bruxelles stagnent et que Zurich cède 0,2%. A New York la veille le Dow Jones a pris 0,7% et le Nasdaq 0,5%.

"Les investisseurs restent dans l'attente d'annonces de l'administration Trump pouvant induire un changement profond du scénario économique pour les prochains trimestres", souligne un analyste d'Aurel BGC.

"Le principal risque dans le scénario actuel serait celui d'une violente hausse de l'inflation, qui pourrait pousser le dollar et les taux longs vers le haut. Des hausses des prix nettement au-dessus des attentes pourraient induire une réaction brutale des investisseurs", poursuit-il.

En attendant, on notera que le PIB de la zone euro a augmenté de 0,4% au quatrième trimestre 2016 en rythme séquentiel, selon l'estimation rapide d'Eurostat, qui l'avait annoncé à 0,5% à titre préliminaire fin janvier.

En Allemagne, le PIB s'est accru de 0,4% au quatrième trimestre, manquant légèrement le consensus qui était de 0,5% et l'inflation en rythme annuel a été mesurée à 1,9% en janvier, un plus haut depuis juillet 2013.

Au Royaume Uni, les prix à la consommation ont augmenté de 1,8% en rythme annuel le mois dernier, soit le plus haut taux depuis juin 2014, marquant ainsi une accélération par rapport à décembre 2016 (+1,6%).

Dans l'actualité des valeurs, Credit Suisse grimpe de 3,3% à Zurich malgré une perte du quatrième trimestre un peu plus élevée que prévu, la banque soulignant une bonne marche des affaires qui s'est poursuivie début 2017.

Randstad s'adjuge 3,9% à Amsterdam, après la présentation par le groupe de services en ressources humaines d'un bénéfice net ajusté en hausse de 13% en 2016, à un niveau supérieur à l'estimation moyenne des analystes.

En hausse de 2,1%, Michelin signe l'une plus fortes progressions du CAC40 parisien à la suite des résultats annuels du fabricant de pneumatiques, publication marquée par une amélioration de sa marge opérationnelle sur activités courantes.

En revanche, Rolls-Royce lâche 4% à Londres : le motoriste a terminé son exercice 2016 sur une lourde perte en raison notamment des conséquences de la chute de la livre sterling sur ses couvertures de changes.

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