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CAC40: rechute vers 6.550, le $ se redresse, taux en hausse

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris réduit un peu ses pertes, de -1,2% vers -0,8% vers 6.
555.
Mais cela ne change rien au fait que le CAC40 resort par le bas du corridor 6.600/6.660 au bout de 3 jours.
L'Euro-Stoxx50 ne recule que de -0,4% car le DAX sert d'amortisseur avec un score proche de l'équilibre à 40Mn de la clôture.
Wall Street s'affiche depuis 15H30 en repli assez marqué et les score évoluent peu: -1,1% pour le S&P500 et le Nasdaq, -0,8% pour le Dow Jones.

Les "futures" US étaient déjà en repli de -0,7% avant une déferlante de "stats" à partir de 14H30.
Les signaux de ralentissement conjoncturels se multiplient aux Etats Unis, et c'est plutôt une "bonne nouvelle" pour qui espère un assouplissement de la stratégie de la FED.
James Bullard ne semble cependant pas de cet avis et réaffirme que les taux directeurs devront être portés à 5%, et qu'une véritable orthodoxie monétaire impliquerait même des taux à 7% !
JP-Morgan, dans une note stratégique table également sur des taux à 5% dès mars 2023 puis un début d'assouplissement debut 2024, à raison de -50Pts par trimestre (donc 3% fin 2024).

Le Département du Commerce a fait état d'une contraction de 4,2% des mises en chantier de logements aux Etats-Unis le mois dernier, à 1.425.000 en rythme annualisé, un niveau globalement conforme aux attentes des économistes. C'est le 4ème mois de repli consécutif, c'est inédit depuis 2007.

De même, les permis de construire de logements américains -censés préfigurer les mises en chantier futures-, se sont quant à eux tassés de 2,4% à 1.526.000 en rythme annualisé en octobre, là aussi à peu près en ligne avec le consensus de marché.
L'activité économique dans le nord-est américain s'est contractée pour un troisième mois consécutif, montre la dernière enquête de conjoncture mensuelle de la Réserve fédérale de Philadelphie.

L'indice dit "Philly Fed" -considéré comme un indicateur avancé les plus pertinents de la santé de l'économie américaine- s'est enfoncé de plus de 10 points, à -19,4 en novembre contre -8,7 le mois dernier, alors que les économistes le voyaient remonter autour de -5.
Le sous-indice des nouvelles commandes a peu changé, à -16,2, alors que celui de l'emploi s'est tassé, tout en indiquant une poursuite des embauches.
La composante des prix payés reste également inscrite dans une dynamique haussière.
De façon surprenante, malgré les licenciements massifs annoncés dans la "tech" en début de semaine dernière (par "charrettes" de 10.000 chez des géants emblématiques du Nasdaq), les inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis ont diminué de 4.000 lors de la semaine du 12 novembre, s'établissant à 222.000 contre 226.000 la semaine précédente, selon les données hebdomadaires du Département du Travail.

La moyenne mobile sur quatre semaines a néanmoins augmenté de 2.000 d'une semaine sur l'autre, à 221.000. Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s'est accru de 13.000 pour atteindre 1.507.000 sur la semaine du 5 novembre.

Les prix à la consommation en zone euro pour le mois d'octobre ont eux été légèrement révisés à la baisse, à +10,6%.
Les principales nouvelles économiques du jour proviennent du Royaume Uni avec un programme d'alourdissement de la fiscalité tous azimuts, notamment sur les dividendes et les profits des producteurs d'énergie, avec une taxation portée à 35% contre 25% pour les groupes pétroliers et de 25 à 45% sur les producteurs d'électricité (du 1er janvier 2023 à décembre 2028).

Le Royaume Unis va affronter au moins 2 années difficiles: l'OBR (Office for Budget Responsibility, un organisme indépendant du Trésor chargé de l'évaluation des finances publiques et de la conjoncture) prévoit désormais une baisse de 1,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2023, soit un virage à 180° puisque ce même OBR tablait en mars dernier sur une croissance de 1,8%.
L'inflation devrait se situer à 9,1% en moyenne sur l'ensemble de cette année avant se modérer à 7,4% l'an prochain, ce qui demeure très pénalisant pour les ménages.
A plus long terme, l'OBR anticipé une croissance de 1,3% PIB en 2024 et +2,6% pour 2025 contre des estimations précédents à +2,1% et +1,8% (2025)

Les "Gilts" se dégradent de +8Pts vers 3,22%, les marchés obligataires en zone Euro consolident plus légèrement après leur embellie de la veille : +2Pts sur nos OAT et sur les Bunds à respectivement 2,508% et 2,026%.
Les T-Bonds reprennent pour leur part +10Pts à 3,79% (les commentaires de James Bullard douchent un peu le scénario du "pivot" imminent de la FED).

Le Dollar reprend de la vigueur, l'Euro recul symétriquement de -0,7% vers 1,0335$.

Si la tendance générale semble rester favorable aux actions, les opérateurs de marché garderont un oeil attentif sur les événements géopolitiques à venir et ne devraient pas accroître leurs prises de risque dans l'immédiat.

Cette incertitude risque de pousser les investisseurs à la prudence vis-à-vis d'un marché qui a fortement progressé ces dernières semaines. Depuis la fin septembre, le CAC 40 affiche une hausse de l'ordre de 17%.

Dans l'actualité des sociétés, Alstom (-4,3%) annonce avoir remporté le contrat de conception, de fabrication, de fourniture, d'essais et de mise en service de 312 voitures à écartement standard pour l'extension de la phase IV du métro de Delhi, commande d'un montant de 312 millions d'euros.

La Française des Jeux (FDJ) confirme anticiper pour 2022 une hausse du chiffre d'affaires de plus de +8% ainsi qu'un taux de marge d'EBITDA de l'ordre de 24%, et se dit conforté dans ses objectifs financiers 2025. Le groupe vise ainsi une croissance annuelle moyenne 2022-25 du chiffre d'affaires dans le haut d'une fourchette entre +4% et +5%.

Stellantis a annoncé accélérer ses recherches en matière de conduite autonome via l'acquisition d'aiMotive, une start-up hongroise spécialisée dans l'IA et la conduite autonome. Cet achat devrait permettre de dynamiser à moyen terme le développement de STLA AutoDrive, la plateforme technologique de conduite autonome du groupe.

Enfin, Bouygues publie un résultat net part du groupe en baisse d'un tiers à 537 millions d'euros pour les neuf premiers mois de l'année, mais une marge opérationnelle courante (MOC) stable à 4,1% pour un chiffre d'affaires en hausse de 8% à 29,7 milliards (+4% en organique).


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