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L'Oréal: après les résultats annuels

Des analystes relèvent leurs objectifs



Barclays réaffirme sa recommandation "surpondérer" sur L'Oréal avec un objectif de cours relevé de 453 à 467 euros, revenant sur les résultats annuels publiés en fin de semaine dernière par le numéro un mondial des cosmétiques.

"De nombreux investisseurs semblent avoir été désireux de racheter L'Oréal en cas de repli. Alors que l'action a clôturé en baisse de 8% vendredi et que les attentes ont été rebasées pour le premier semestre 2024, ceci ressemble à une telle opportunité", juge le broker.

Selon Barclays, son PE 2025 de 30 fois, pour une croissance organique des ventes de 7% ou plus et une croissance du BPA de 10% ou plus, "semble raisonnable". "Un maintien par L'Oréal de son multiple donnerait un TSR annuel de 12%", poursuit-il.

HSBC a relevé pour sa part mardi son objectif de cours sur le titre L'Oréal, porté de 407 à 410 euros avec une recommandation maintenue à "conserver".

Après les résultats de quatrième trimestre moins bons que prévu publiés la semaine passée, l'intermédiaire voit la surperformance affichée par le groupe français de cosmétiques se poursuivre, mais à des taux de croissance plus réduits.

"En 2024 nous envisageons un secteur comme des gains de parts de marché toujours robustes pour L'Oréal, mais avec un effet prix moins favorable qui devrait entraîner une modération de la croissance", précise l'analyste.

HSBC ajoute que la valorisation du titre, qui évolue à des plus hauts historiques, tout comme le potentiel limité d'une révision à la hausse des prévisions du marché devraient limiter la progression du titre.

Berenberg a relevé de son coté son objectif de cours à 12 mois sur le titre L'Oréal, porté de 389 à 436 euros, suite à la publication, jeudi soir, de résultats de 4ème trimestre moins bons que prévu.

Le bureau d'études, qui maintient sa recommandation "conserver" sur le géant des cosmétiques, indique que cette rare contre-performance pourrait s'accompagner d'un nouveau ralentissement de la croissance organique au premier semestre 2024, du fait d'un effet de base moins favorable au niveau des prix.

L'analyste dit toutefois s'attendre à une ré-accélération de la croissance au second semestre, au vu de l'historique flatteur du groupe et des perspectives séduisantes du marché de la beauté.

Mais avec des attentes qui restent élevées, Berenberg pense que des opportunités d'achat plus intéressantes pourraient survenir prochainement.
 

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