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Wall Street: le risque géopolitique est relativisé

(CercleFinance.com) - Wall Street devrait ouvrir dans le vert lundi matin, les investisseurs semblant décidés à revenir prudemment vers les actions, à l'opposé du vif mouvement d'aversion au risque qui s'était matérialisé vendredi.


Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats "futures" sur les principaux indices new-yorkais avancent de 0,6% à 0,8%, annonçant un début de séance plutôt favorable.

Les marchés d'actions américains avaient mis fin, la semaine dernière, à une série de deux semaines consécutives de hausse du fait des frappes menées par Israël contre plusieurs sites militaires et stratégiques en Iran.

Bon nombre d'analystes s'efforcent, depuis quelques jours, de minimiser l'impact des tensions géopolitiques sur les places financières, surtout dans une optique de long terme.

"Il s'agit d'un schéma récurrent, notamment observé au cours des deux dernières années", rappelle Henry Allen, stratège chez Deutsche Bank.

"En avril 2024, une brève phase de repli avait suivi l'attaque de l'Iran contre Israël, mais les marchés s'étaient rapidement redressés", souligne-t-il.

"Puis, en octobre, de nouvelles frappes iraniennes avaient entraîné une flambée des prix du pétrole, avant que ceux-ci ne retombent lorsque la riposte israélienne s'était révélée moins forte qu'anticipé", poursuit l'analyste.

A l'exception des matières premières et des marchés d'actions du Moyen-Orient, l'effet lié au regain de tensions au Moyen-Orient est resté relativement limité pour l'instant.

A la clôture de vendredi, l'indice MSCI World ne s'affichait qu'autour de 1% en dessous de son record historique de jeudi. A Wall Street, le Dow Jones a perdu 1,3% la semaine passée, et le Nasdaq autour de 0,9%.

"Nous n'avons pas encore connu de choc majeur: le cours du Brent reste sous sa moyenne annuelle de 80 dollars le baril de l'an dernier", insiste Henry Allen, chez Deutsche Bank.

"Il n'y a donc pas, à ce stade, de pression inflationniste généralisée", tempère-t-il.

Deutsche Bank avertit toutefois qu'une envolée plus prononcée des prix de l'énergie pourrait rappeler le scénario de 2022, marqué par des hausses de taux d'intérêt pour juguler l'inflation, un risque qu'elle estime pour le moment reste contenu.

La baisse de la fin de semaine dernière ne devrait donc pas se transformer en spirale, les investisseurs restant toujours à la recherche d'opportunités d'achat en cas de repli.

Au milieu des turbulences déclenchées par les bruits de botte au Moyen-Orient, les marchés pourraient néanmoins trouver quelques motifs d'espérer dans les grands rendez-vous économiques attendus dans la semaine.

Aux Etats-Unis, la réunion de la Fed mercredi ne devrait déboucher sur aucun changement de taux, mais pourrait permettre de faire le point sur la croissance et l'évolution de l'inflation, susceptibles d'accélérer un assouplissement monétaire qui se fait toujours attendre.

A l'agenda des prochains jours figurent également des données importantes sur la consommation américaine, avec les ventes au détail qui paraîtront demain.

Wall Street sera fermée close jeudi pour la célébration de "Juneteenth", commémorant l'abolition de l'esclavage.

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