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Paris: en rouge tandis que Wall Street tente un rebond

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris achève la séance sur un repli de 3,34%, à 6863 points.
À L'exception de Orange, qui grappille un anecdotique 0,17%, toutes les valeurs du CAC s'enfoncent, avec notamment -6,9% pour Sanofi, -5,4% pour Kering ou encore -5,4% pour Stellantis.

Outre-Atlantique, les indices US tentent un rebond : le Dow Jones s'arroge 0,2% derrière le S&P500 (+0,5%) et le Nasdaq (+1,2%). Un sursaut qui pourrait traduire l'espoir d'éventuelles négociations ou de possibles mesures de soutien de la Fed.

Les nouvelles du jour sont pourtant alarmantes d'où qu'elles viennent : Trump a annoncé vers 16h45 une hausse des "tarifs" sur les importations de médicaments ; les taux US flambent (le "10 ans" a même testé 4,51%) ; la Chine porte ses tarifs à 84% sur les produits importés des US ; l'UE annonce à son tour des mesures de représailles douanières (elles entreront en vigueur dans 1 semaine)...

Dans ce contexte, le Brent recule de 2.3%, vers 60.2$ et le WIT sous les 57$ (une partie du "shale oil" n'est plus rentable).

Sur le compartiment obligataire, les marchés US dévissent (+12,5Pts sur le "10 ans" à 4,385%) composant avec la crainte d'un choc inflationniste frontal et d'un ralentissement de la croissance jusqu'à un niveau proche de la récession. Le Bund à 10 ans reste stable vers 2.58% tandis que l'OAT de même échéance évolue à 3,39% (+1 pt).

Si certains économistes, comme ceux de Goldman Sachs, tablent sur trois, voire quatre baisses de taux cette année (scénario qui tenait la corde vendredi 4 avril), d'autres craignent que la Fed s'abstienne de réduire ses taux jusqu'en décembre.

Si la correction des places boursières mondiales semble déjà substantielle, de nouvelles ventes "panique" semblent possibles en cas de l'absence de bonnes nouvelles sur le front du commerce ou des banques centrales.
"A court terme, la situation pourrait encore se détériorer avant de s'améliorer", prévient Andrew Lake, responsable de la gestion obligataire chez Mirabaud Asset Management.

Le professionnel explique ainsi avoir décidé de réduire l'exposition au risque au sein de ses portefeuilles et d'adopter une position plus prudente.

"En 2020, après une première chute d'environ 15%, une deuxième vague de -30% avait suivi, avant une remontée fulgurante à partir du 18 mars, lorsque les flux de ventes forcées s'étaient taris", rappelle de son côté Dorian Raimond, le directeur du trading et de la stratégie obligataire chez Hilbert Investment Solutions.

Depuis son récent plus haut du mois de février, le S&P 500 a décroché de 18,9% (de -12% depuis le 2 avril), ce qui le rapproche d'une entrée en "marché baissier" caractérisé par une baisse d'au moins 20%.

Dorian Raimond, chez Hilbert, rappelle toutefois qu'un investissement réalisé à mi-parcours de la baisse liée au Covid en 2020 avait recouvré sa valeur en deux mois, malgré l'ampleur de la correction.

En zone euro, l'inflation devrait poursuivre sa décrue, rendant possible une accélération de l'assouplissement monétaire de la BCE.

Dans l'Hexagone, la Banque de France prévoit un rebond de la croissance de l'économie française au premier trimestre de cette année après le léger fléchissement observé en fin d'année dernière.

Sur la base de sa dernière enquête de conjoncture, complétée par d'autres indicateurs, la BdF estime que le PIB devrait progresser de l'ordre de 0,2% sur les trois premiers mois de l'année, contre une baisse de 0,1% au quatrième trimestre.

Dans son étude du mois de mars, l'institution disait tabler sur une légère hausse du PIB au premier trimestre, comprise entre 0,1% et 0,2%.
L'euro gagne 1% face au billet vert, à 1.106$.

Le "chiffre du jour" passe inaperçu, c'est logique : les stocks des grossistes américains ont augmenté de 0,3% en février, a annoncé mercredi le Département du Commerce, alors que le marché tablait sur une hausse de 0,4% après une progression de 0,8% en janvier (sur 1 an les stocks affichent une augmentation de 1,1%).

De leur côté, les ventes en gros ont rebondi de 2,4% en février, après un repli de 0,9% en janvier, donnant un ratio stocks sur ventes, censé mesurer le délai théorique d'écoulement des stocks, de 1,30 mois, contre 1,34 mois un an auparavant.

Par ailleurs, les données publiées par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) montrent que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis s'élevaient à 442,3 millions de barils lors de la semaine du 31 mars signalant une hausse de 2,6 millions de barils par rapport à la semaine précédente.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, Fleury Michon dévoile un résultat net de 47,8 millions d'euros au titre de 2024, intégrant les transactions exceptionnelles de cession des titres de participation, mais une marge opérationnelle courante en retrait de 1,2 point à 1,5% du chiffre d'affaires.

Sanofi fait part de la publication dans le NEJM des résultats de l'étude de phase 3 HERCULES, montrant que le tolebrutinib retarde la progression du handicap chez les personnes présentant une sclérose en plaques (SEP) secondairement progressive sans poussées.

Riber publie un résultat net en progression de 21,4% à 4,1 millions d'euros pour 2024, ainsi qu'un résultat opérationnel courant en hausse de 14,4% à 4,5 millions, représentant 11% du chiffre d'affaires contre 10% en 2023.

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