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CAC40 : chute de -3% dans le sillage du pétrole et du Dollar

(CercleFinance.com) - Le CAC40 ne cède "plus que" -3% vers 6.
890 après s'être enfoncé jusque vers 6.800 (-4,3%) entre 14H et 14H30 alors que les indices US affichaient -2,5% en préouverture.

Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent : les taux US flambent (le "10 ans" a même testé 4,51%), la Chine porte ses tarifs à 84% sur les produits importés des US (au-delà de 50%, le commerce s'arrête), l'UE annonce à son tour des mesures de représailles douanières, le pétrole dévisse sous les 59$ (Brent) et les 57$ (WTI, une partie du "shale oil" n'est plus rentable)... et pourtant, en l'espace d'une heure, et sans véritable "scoop" un peu positif, les indices US repassent positifs (le S&P500 remonte de -2% à +0,1%, le Nasdaq de -1 à +0,8%, et le Dow Jones s'effrite de -0,2% (insignifiant)... et le VIX revient de +12% vers 57,9 à -1,5 vers 51,5
Quelle explication ?
Soit des rachats de ventes à découvert, soit l'espoir que les risque de krach tous azimuts (actions ET bons du Trésor US) est suffisamment évident pour que Washington et Pékin amorcent une désescalade.
Ce pari a échoué lundi et mardi, cette fois, les marchés sont au pied du mur !
Mais le sursaut du Nasdaq traduit l'espoir d'éventuelles négociations ou de possibles mesures de soutien de la Fed.

Les marchés obligataires US qui dévissent (+12Pts sur le "10 ans" à 4,38%, +10Pts sur le "30 ans" à 4,81% et 4,97% au plus haut vers 6h du matin) traduisent la crainte d'un choc inflationniste frontal et d'un ralentissement de la croissance jusqu'à un niveau proche de la récession qui devraient de nouveau dominer les échanges mercredi.
Si certains économistes, comme ceux de Goldman Sachs, tablent sur trois, voire quatre baisses de taux cette année (scénario qui tenait la corde vendredi 4 avril), d'autres craignent que la Fed s'abstienne de réduire ses taux jusqu'en décembre.

Si la correction des places boursières mondiales semble déjà substantielle, de nouvelles ventes "panique" semblent possibles ces prochaines heures ou prochaines séances en cas de l'absence de bonnes nouvelles sur le front du commerce ou des banques centrales.

"A court terme, la situation pourrait encore se détériorer avant de s'améliorer", prévient Andrew Lake, responsable de la gestion obligataire chez Mirabaud Asset Management.

Le professionnel explique ainsi avoir décidé de réduire l'exposition au risque au sein de ses portefeuilles et d'adopter une position plus prudente.

"En 2020, après une première chute d'environ 15%, une deuxième vague de -30% avait suivi, avant une remontée fulgurante à partir du 18 mars, lorsque les flux de ventes forcées s'étaient taris", rappelle de son côté Dorian Raimond, le directeur du trading et de la stratégie obligataire chez Hilbert Investment Solutions.

Depuis son récent plus haut du mois de février, le S&P 500 a décroché de 18,9% (de -12% depuis le 2 avril), ce qui le rapproche d'une entrée en "marché baissier" caractérisé par une baisse d'au moins 20%.

Dorian Raimond, chez Hilbert, rappelle toutefois qu'un investissement réalisé à mi-parcours de la baisse liée au Covid en 2020 avait recouvré sa valeur en deux mois, malgré l'ampleur de la correction.

En zone euro, l'inflation devrait poursuivre sa décrue, rendant possible une accélération de l'assouplissement monétaire de la BCE.
Dans l'Hexagone, la Banque de France prévoit un rebond de la croissance de l'économie française au premier trimestre de cette année après le léger fléchissement observé en fin d'année dernière.

Sur la base de sa dernière enquête de conjoncture, complétée par d'autres indicateurs, la BdF estime que le PIB devrait progresser de l'ordre de 0,2% sur les trois premiers mois de l'année, contre une baisse de 0,1% au quatrième trimestre.

Dans son étude du mois de mars, l'institution disait tabler sur une légère hausse du PIB au premier trimestre, comprise entre 0,1% et 0,2%.
A Londres, le baril de Brent cède 3%, à 59$ (nouveau plancher de 4 ans), tandis que l'or s'arroge 2%, vers 3045$ l'once.
Le Dollar replonge de -0,8% contre Euro et repasse le cap des 1,1050, au-delà duquel il devient baissier moyen terme.


Dans l'actualité des sociétés tricolores, Fleury Michon dévoile un résultat net de 47,8 millions d'euros au titre de 2024, intégrant les transactions exceptionnelles de cession des titres de participation, mais une marge opérationnelle courante en retrait de 1,2 point à 1,5% du chiffre d'affaires.

Sanofi fait part de la publication dans le NEJM des résultats de l'étude de phase 3 HERCULES, montrant que le tolebrutinib retarde la progression du handicap chez les personnes présentant une sclérose en plaques (SEP) secondairement progressive sans poussées.

Riber publie un résultat net en progression de 21,4% à 4,1 millions d'euros pour 2024, ainsi qu'un résultat opérationnel courant en hausse de 14,4% à 4,5 millions, représentant 11% du chiffres d'affaires contre 10% en 2023.


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