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CAC40: un 'NFP' vigoureux plombe W-Street, taux US au zénith

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris a brusquement inversé la vapeur à 14H30 avec la publication d'un "NFP" bien plus vigoureux que prévu (30.
000 emploi de plus que prévu par le consensus à +256.000, sur fond de chômage en repli imprévu à 4,1%).
Le CAC40 est retombé de 7.510 (+0,2%) vers 7.450 (-0,5%) et l'Euro-Stoxx50 rechute de 0,8%, en-dessous du seuil symbolique des 5.000Pts, vers 4.975.

A Wall Street, les indices US s'enfoncent dans le rouge (-0,5% initialement, -1,3% après 1 heure de cotations, au lendemain d'une journée fériée)alors que sur l'obligataire, la situation se tend de plus en plus avec des T-Bonds dont le rendement flambe de +7Pts vers 4,751%... le "30 ans" (+3,5Pts à 4,9500%) accrochant vers 14H45 la barre symbolique des 5,000% (4,999%).

Les rendements sont un peu retombés suite à la parution à 16H du moral des ménages américains : il s'est dégradé plus que prévu en janvier, selon l'enquête mensuelle de l'Université du Michigan.

Son indice de confiance a reculé à 73,2 après 74 le mois dernier alors que les économistes et analystes prévoyaient un repli plus limité à 73,9.

Si la composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle s'est améliorée à 77,9 contre 75,1 le mois précédent, celle des perspectives a reculé à 70,2, après 73,3 en décembre.

L'UMich explique cette détérioration par leurs inquiétudes entourant l'évolution des prix, leurs anticipations d'inflation à un horizon de 12 mois s'établissant à +3,3% contre +2,8% le mois dernier.

Globalement, c'est l'indication de vigueur du "NFP" qui prédomine et le Dollar en a profité pour batte un nouveau record annuel (109,7 sur le "$ Index") face à un Euro qui rechutait de -0,8% vers un nouveau plancher pluriannuel de 1,0215$.
L'Euro remonte un peu mais lâche encore -0,5% vers 1,050$, la Livre (-0,6%) poursuit sa dégringolade vers 1,2230$.
L'économie américaine a donc généré 256.000 emplois non agricoles en décembre (après +227.000 en novembre), selon le Département du Travail, un nombre sensiblement supérieur aux attentes des économistes, qui étaient en général de l'ordre de 170.000 (en ligne avec les chiffres publiés par ADP mercredi).

Le taux de chômage s'est tassé de 0,1 point à 4,1%, là où une stabilité à 4,2% était anticipée, tandis que le taux de participation à la force de travail s'est maintenu à 62,5%, et que le revenu horaire moyen a augmenté de 3,9% sur un an.
Par ailleurs, les créations de postes non agricoles des deux mois précédents ont été révisées, de +36.000 à 43.000 pour octobre et de 227.000 à 212.000 pour novembre, soit un solde de révision total de -8.000 pour ces deux mois (statu quo en réalité).

Ce matin, les marchés avaient pris connaissance de plusieurs statistiques concernant l'Hexagone. Ainsi, en novembre 2024, les dépenses de consommation des ménages français en biens rebondissent de 0,3% en volume sur un mois (après -0,3% en octobre, données révisées d'une estimation initiale qui était de -0,4%), selon l'Insee.

Par ailleurs, en novembre 2024, la production en France augmente légèrement sur un mois dans l'industrie manufacturière (+0,2%, après ‑0,1% en octobre) comme dans l'ensemble de l'industrie (+0,2% après ‑0,3%), selon l'Insee.

Les marchés obligataires européens subissent l'onde de choc des T-Bonds US avec des Bunds qui se tendent de +3Pts vers 2,5561%, nos OAT de +2,5Pts vers 3,412% (soit 85Pts de "spread", sans évolution notable).

Par ailleurs, l'actualité des dernières heures n'incite pas beaucoup à la prise de risques, qu'il s'agisse du discours très offensif de Donald Trump sur les questions commerciales ou de l'envolée des rendements des obligations britanniques.

Après un cru 2024 particulièrement favorable, en particulier pour les actions américaines, le risque d'une correction boursière s'est accru en ce début d'année 2025, prévient-on chez Goldman Sachs.

D'après la banque américaine, la probabilité d'une chute d'au moins 10% des Bourses à un horizon de trois mois et de plus de 20% d'ici à 12 mois atteint désormais près de 30%, alors qu'elle évoluait encore à un niveau relativement faible au 4ème trimestre 2024.

Sur l'ensemble de la semaine, le CAC affiche pour l'instant une hausse d'un peu plus de 2% après trois séances sur quatre dans le vert.

Sur le marché obligataire, la situation de crise perdure au Royaume-Uni, même si le rendement des "Gilts" à dix ans revient à 4,90% après avoir culminé à 4,98% hier, non loin du seuil critique des 5%.

Le taux auquel le pays s'endette demeure cependant toujours à des plus hauts depuis la crise financière de 2008.

Le marché pétrolier se dirige vers un troisième semaine de gains consécutif, porté par une demande en hausse en dépit des craintes de ralentissement économique et des incertitudes sur l'évolution des taux d'intérêt.

Le Brent s'envole de +3% vers 79,5$, le WTI flambe de +3,3% près de 76$ le baril (après un test de 77$ en séance)... ce n'est pas bon non plus pour les anticipations inflationnistes.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, Unibail-Rodamco-Westfield a annoncé vendredi avoir cédé une participation de 25% au sein du capital de son centre commercial Centrum Cerny Most, situé à Prague, aux fonds Upvest et RSJ Investments.

Engie fait part de l'extension de son projet phare de parc éolien situé sur les rives du Golfe de Suez, à Ras Ghareb, en Égypte et actuellement en construction, extension qui portera la capacité totale de ce parc de 500 MW à 650 MW.



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