Accueil > Actualité
Actualite financiere : Actualite bourse

CAC40: parvient à sauver 7350, le Nasdaq inscrit 5ème record

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris réduit ses pertes grâce à la vigueur de Wall Street (nouveau record pour le Nasdaq)) : le CAC40 cède entre -0,6 et -0,7% et semble en mesure de préserver le support des 7.
350Pts dans un marché attentiste (peu de volume avec 1,3MdE négocié) après la décision de l'agence Moody's de dégrader la note souveraine de la France et à deux jours des annonces du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale.
L'euro-Stoxx50 s'inscrit également en repli de -0,3% vers 4.950 mais le S&P500 grimpe de +0,4% vers 6.075 et Nasdaq bat un nouveau record à 20.085Pts : c'est le 5ème en 7 séances et le gain annuel atteint +33,5%.
L'indice S&P 500 affiche à ce stade un gain annuel de 29,4%, ce qui le place en bonne position pour aligner un second exercice de hausse de plus de 30%, après les 26% engrangés en 2023.

Les "bulls" pourraient garder la main (c'est la dernière ligne droite pour les habillages de bilans) d'ici mercredi, avec les décisions très attendues de la Fed.

Un assouplissement d'un quart de point est presque totalement intégré (consensus à 90%) et les investisseurs suivront surtout les commentaires que fera son président Jerome Powell, en conférence de presse, sur le rythme des baisses à venir.

Alors que la Fed doit faire face à une croissance toujours solide aux Etats-Unis mais aussi à un petit réveil de l'inflation, les investisseurs devraient rester prudents jusqu'au communiqué de la banque centrale américaine.

Les "stats" USD demeurent robustes avec un "boom" du secteur des services, à en croire les résultats préliminaires de l'enquête PMI de S&P Global publiés ce lundi.

L'indice "flash" composite mesurant l'activité dans les services et l'industrie est ainsi ressorti à 56,6 ce mois-ci, contre 54,9 en novembre, établissant un plus haut de presque trois ans.

Celui mesurant le secteur manufacturier s'est quant à lui replié à 48,3, après 49,7 le mois dernier.

Dans son rapport, Chris Williamson, l'économiste en chef de S&P Global, met en avant le "boom" du secteur tertiaire, qui a crû le mois dernier à son rythme le plus rapide depuis la réouverture de l'économie américaine en 2021.
Le dynamisme du secteur est cohérent, selon lui, avec une croissance annualisée du PIB de plus de plus de 3% sur le mois de décembre.
Aux Etats-Unis, sur le plan de l'économie, la statistique la plus importante de la semaine sera l'indice des prix PCE, la mesure de l'inflation privilégiée de la Réserve fédérale... mais la FED aura déjà baissé ses taux

Ambiance bien différente en Asie avec la dégradation des perspectives économiques chinoises, confirmée ce matin par de mauvais indicateurs, pourrait par ailleurs peser sur la tendance en cette fin d'année.

Les statistiques officielles publiées lundi montrent que la hausse des ventes au détail de biens de consommation a ralenti en novembre dans le pays, avec une progression de 3% en glissement annuel.

La semaine qui s'ouvre sera également marquée par la publication, mardi, des ventes de détail aux Etats-Unis pour le mois de novembre, puis par la troisième estimation du PIB américain de 3ème trimestre, attendue jeudi.

L'agenda économique est également intense en Europe avec la parution dès ce matin, des indices d'activité PMI préliminaires, avant les conclusions de la réunion de la Banque d'Angleterre (BoE) jeudi.

L'indice PMI "flash" composite publié par HCOB et qui mesure l'activité globale dans l'Hexagone s'est redressé à 46,7 ce mois-ci, contre 45,9 en novembre, mais il reste encore à un niveau inférieur à la barre des 50 points témoignant d'une décroissance de l'activité.

La décision de l'agence de notation Moody's de dégrader vendredi soir la note de crédit de la France, qui semble avoir surpris bon nombre d'observateurs, pourrait par ailleurs raviver les craintes entourant les conséquences de la crise politique sur l'économie de l'Hexagone.

Mais sur le marché obligataire, cela a peu de retentissement : le BUnd se détend de -1Pts à 2,237%, nos OAT restent stables à 3,0330%... soit 79,5Pts de "spread" contre 78 vendredi 13.

"Ses commentaires sur les déficits futurs sont assez accablants, mais le fait que l'agence maintiennent pour l'instant une perspective "stable" sur sa note, qui vient par ailleurs s'aligner avec celles de S&P et Fitch, signifie qu'il s'agit davantage d'une information de premier plan que d'un facteur susceptible de fait bouger le marché de manière massive", tempère Jim Reid, analyste marchés chez Deutsche Bank.

Du côté des résultats, les publications les plus suivies seront celles des groupes américains Micron, Accenture, Nike et FedEx.

Copyright (c) 2024 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
 

societes

marches

tendances

 
Qui sommes-nous ? | Nous contacter | FAQ | Mentions légales | RSS | © Copyright 2007 Cercle Finance. Tous droits réservés.