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Goldman Sachs estime que le S&P 500, l'indice de référence des marchés d'actions américains, devrait atteindre le cap des 6500 points à la fin 2025, selon une présentation diffusée par la banque d'affaires.

Sachant que le S&P a clôturé hier soir à un niveau de 5917 points, cette projection implique un gain de près de 10% au cours des quelque 13 mois à venir.

Pour mémoire, l'indice S&P 500 a déjà progressé de plus de 24% depuis le début de l'année.

Dans sa présentation datée de mardi, Dave Kostin - le stratège vedette de la firme new-yorkaise - estime que les valorisations de Wall Street intègrent le scénario d'un environnement de croissance favorable.

Il rappelle à ce titre que les économistes de Goldman tablent sur une croissance de 2,5% du PIB américain l'an prochain, puis de 2,3% en 2026.

Dans sa présentation, Kostin fait néanmoins remarquer que la moitié de la hausse de 57% enregistrée par le S&P 500 depuis la fin 2022 est à mettre à l'actif de l'envolée des "Sept Magnifiques".

Estimant que les valorisations de ces "mégacaps" technologiques approchent désormais de leur juste valeur, l'analyste voit leur surperformance s'essouffler par rapport au reste du marché à partir de l'an prochain.

Après avoir surpassé de 63 points de pourcentage la hausse du S&P 500 en 2023 et de 22 points cette année, les "Sept Magnifiques" devraient voir leur surperformance s'estomper à sept points en 2025, prédit David Kostin.

De son avis, ce sont davantage les moyennes capitalisations US qui sont les mieux positionnées pour tirer parti de la croissance américaine, surtout au vu de leur PER qui atteint aujourd'hui 16x contre 19x pour le S&P 500 hors "Sept Magnifiques".

Le stratège juge par ailleurs qu'un retour en grâce des opérations de fusions-acquisitions (M&A) pourrait soutenir la cote des petites et moyennes entreprises l'an prochain.

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