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Les stratèges d'UBS ont relevé ce mardi leur conseil sur les actions britanniques et américaines, tout en conseillant aux investisseurs de ne pas renoncer aux titres européens en dépit de la croissance économique maussade qui sévit sur le Vieux Continent.

La banque privée suisse explique désormais afficher une recommandation "surpondérer" sur les actions du Royaume-Uni, essentiellement en raison de la décote "extrême" de 25% que celles-ci affichent en termes de PER vis-à-vis du reste de l'indice mondial MSCI AC World.

Ses analystes invoquent également la résistance économique de la Grande-Bretagne (+1,4% de croissance prévue en 2025) qu'ils estiment moins exposée aux mesures protectionnistes susceptibles d'être prises par la nouvelle administration Trump.

UBS précise par ailleurs avoir relevé sa pondération sur les actions américaines, notamment sur la base d'une croissance du PIB qui devrait atteindre 2,9% l'an prochain, sans pour autant aller jusqu'à les "surpondérer" en portefeuille au vu de leurs valorisations qui atteignent actuellement des niveaux record.

Pour ce qui concerne l'Europe, l'établissement helvétique décide d'abaisser son conseil à "pondération en ligne" du fait de résultats d'entreprises jugés décevants et d'une trajectoire de croissance considérée "très faible".

UBS explique néanmoins ne pas vouloir "sous-pondérer" les actions européennes en portefeuille, estimant que le risque de surprise est aujourd'hui plutôt orienté à la hausse.

Dans cet état d'esprit, la banque suisse dit privilégier des titres de qualité affichant des valorisations "bon marché" en termes de PER, parmi lesquels Capgemini, Brenntag et Campari.

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