Devises: le $ atteint 1,0500/E puis revient à la case départ
(CercleFinance.com) - Le Dollar a poursuivi sur sa lancée du début de la semaine et la poussée haussière s'est poursuivie jusque vers 12H30: celui a propulsé le "$-Index" au-delà des 107, un niveau testé une unique fois en séance vers le 10 octobre 2023.
Puis les cambistes se sont un peu ravisés avec l'anticipation d'une baisse de 25Pts du taux directeur de la FED et des chiffres US qui calment un peu les anticipations inflationnistes : "$-Index" en termine sur un gain symbolique de +0,1% vers 106,60.
L'Euro finit inchangé -ou quasi- vers 1,0555/0560 après avoir inscrit un plancher à 1,0495 (un "plus bas" depuis le 13/10/2023).
le Département du Travail US a fait savoir que les prix à la production aux Etats-Unis ont progressé de comme prévu 0,2% en octobre par rapport au mois précédent, et de 0,3% en excluant l'alimentation, l'énergie et les services commerciaux.
Exprimée en variation annuelle, la hausse des prix producteurs américains a accéléré le mois dernier par rapport à celle du mois de septembre, de 0,5 point à 2,4% en données brutes et de 0,2 point à 3,5% hors alimentation, énergie et services commerciaux.
Le même Département du Travail annonce avoir enregistré 217.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine dernière, un chiffre en baisse de 4.000 par rapport à la semaine du 4 novembre.
La moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est quant à elle ressortie à 221 000, en retrait de 6250 par rapport à celle de la semaine précédente.
Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a reculé de 11 000 pour s'établir à 1.873.000 lors de la semaine du 28 octobre, soit la période disponible la plus récente pour cette statistique.
En Europe, les derniers chiffres de la croissance ne vont guère rassurer:
le PIB a augmenté de 0,4% au troisième trimestre grâce à l'effet des JO en France et à un rattrapage de la consommation en Allemagne, deux phénomènes qui ne devraient pas perdurer.
A cause des faibles performances de la France et surtout de l'Allemagne, la production industrielle a chuté de -2% dans l'UE en septembre.
Quant aux "minutes" de la dernière réunion de la BCE, elles devraient acter une inflation plus basse qu'anticipé et des risques baissiers sur l'activité, sans toutefois montrer qu'une baisse de taux de 50 points de base de l'institution en décembre constitue le scénario central de l'activité.
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