Wall Street: le déluge de records continue, taux en recul

(CercleFinance.com) - Le rallye haussier s'est poursuivi à Wall Street, avec un nouveau déluge de records absolus tous azimuts : 43.
810 pour le Dow Jones (-0,00% en clôture, doublé record raté à 0,00001% près), 5.984 pour le S&P500 (nouveau "gap" haussier et +0,75% au final à 5.973) qui devrait afficher 6.000 dès ce vendredi pour finir la semaine en beauté, et 19.300 pour le Nasdaq Composite (+1,5% et second "gap" haussier)... pour qui la barre des 20.000 se rapproche.

Celle des 2.400 est refranchie sur le Russell-2000... même si la consolidation est au rendez-vous en clôture avec -0,35%, après +5,85% la veille. Le "Dow Transportation" a également inscrit un nouveau record à 17.500 avant de consolider de -1,45% vers 17.210 (après +5,5% mercredi).

Signe de confiance, le "VIX" se détend de -6,6% supplémentaires (après -20% la veille) vers 15,2 (contre 22 lundi et mardi en début de séance).

Le Nasdaq-100 (+1,55%) s'arrache au-delà des 21.000 dans le sillage des "7 fantastiques" qui inscrivent également plusieurs records absolus, à commencer par Nvidia (+2,2% pour 3.650Mds$ de "capi"), Amazon +1,9% (record absolu pour 2.210Mds$ de "capi"), Meta (+3,4% qui égale en séance sa meilleure clôture du 7 juillet et flirte avec les 1.500Md$ de "capi"), Apple (+1,9% et 3.440Mds$ de "capi"), Tesla (+3,4%, meilleure clôture en deux ans, après un test des 300$, soit +18% en 48H pour 955Mds$ de "capi", tout proche de réintégrer le club des 1.000Mds$), Microsoft (+1,25% et 3.160Mds$ de "capi").

Le "7 fantastiques" affichent ainsi une capitalisation cumulée de 15.675Mds$, soit 54% du PIB américain... du jamais vu.

L'élection de Donald Trump -et son grand chelem institutionnel au Congrès- n'a créé un électrochoc positif que pour les entreprises américaines... dont la valorisation boursière était déjà au zénith.

Cette journée était par ailleurs placée sous le signe de la politique monétaire, avec les décisions de la Fed : ses membres ont décidé -à l'unanimité- de réduire le taux directeur de -25 points de base (fourchette 4,50/4,75%), citant une inflation maîtrisée qui tend vers 2% et une volonté de prévenir les risques de ralentissement de l'économie... même si elle "progresse à une cadence soutenue".

Les T-Bond US ont accueilli l'annonce sans émotion et ont poursuivi leur décrue sans à-coup avec -9,5 points de base sur le "10 ans" à 4,33%, le "2 ans" effaçant -6 points de base à 4,205% (peu d'écart par rapport aux niveaux affichés quelques minutes avant l'annonce).

Au chapitre des statistiques, deux chiffres ont été publiés aux Etats-Unis : la productivité non agricole a augmenté de 2,2% en rythme annualisé au troisième trimestre 2024, selon la première estimation du Département du Travail, reflétant une hausse de 3,5% de la production totale pour un nombre d'heures travaillées accru de 1,2%.

Cette forte hausse de la productivité s'est néanmoins révélée moins forte que la progression de 4,2% du salaire horaire, un écart qui s'est donc traduit par des coûts unitaires salariaux non-agricoles en augmentation de 1,9% pour le trimestre écoulé.

Par ailleurs, le Département du Travail a enregistré 221.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine dernière, un chiffre en hausse de 3.000 par rapport à la semaine du 28 octobre, dont le niveau a été révisé de 216.000 à 218.000.

Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a augmenté de 39.000 pour s'établir à 1.892.000 lors de la semaine du 21 octobre, soit la période disponible la plus récente pour cette statistique.

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