WallStreet: hausse initiale contrariée par volte-face TBonds
(CercleFinance.com) - Wall Street qui avait rouvert en légère hausse (+0,2% pour le S&P500) n'a jamais réussi à vraiment décoller malgré une légère détente des taux.
.. mais elle s'est avérée trop marginale et fragile pour que les acheteurs puissent être mis suffisamment en confiance.
Les "10 ans" a d'ailleurs vu son rendement se retendre +3Pts en fin de journée vers 4,3040% et le "2 ans" s'est spectaculairement retourné, passant de -4,5Pts à +6,4Pts vers 4,184% à 21H.
Le Dow Jones finit en repli de -0,22% et le S&P500 de -0,33% vers 5.813Pts contre 5.850 au plus haut: les indices US ont nettement fléchi à 1/4 heure de la clôture, alors que l'obligataire faisait machine arrière.
La mi-séance était pourtant porteuse d'espoir avec un Nasdaq qui établissait un nouveau record absolu à 18.785 (+0,3% à ce moment là).
Mais le Nasdaq a perdu pied au cours des derniers échanges pour finir dans le rouge de -0,5%, rattrapé par la chute de -10,6% d'AMD (après ses trimestriels), de -32,7% de Super Micro Computer vers 32,5$, sans oublier -3% sur ASML et -4,8% sur Qualcomm... sans oublier -1,4% pour Nvidia.
Ce fut en partie compensé par la hausse de 2 titans : Google s'adjuge +2,9% (contre +6% en matinée) et Amazon +1%.
Ce soir, Meta et Microsoft ont publié à leur tour : c'est à 90% conforme aux attentes pour Meta mais le cours recule -1,8% en "after hour" car les coûts de développement de l'I.A explosent) et Microsoft était inchangé, avec un chiffre d'affaire de 88Mds$ conforme aux attentes et un bénéfice par titre d'un peu moins de 12$ (11,86$/titre).
Cette séance de mercredi restera marquée par le nouveau zénith historique de l'or qui culmine vers 2.790$, l'argent perdant symétriquement -2% vers 33,6$, toujours 3% en-deçà de la résistance des 34,8$.
La séance est également marquée par la parution de nombreuses statistiques, en particulier concernant la croissance économique US.
Le PIB (produit intérieur brut) des Etats-Unis a augmenté à un rythme annualisé de 2,8% au troisième trimestre 2024, selon la toute première estimation du Département du Commerce, en léger ralentissement donc par rapport à celle de 3% du deuxième.
Il s'agit également du huitième trimestre sur les 9 derniers affichant une croissance supérieure à 2%".
Cette croissance est principalement attribuable à la hausse des dépenses de consommation (grâce à un gonflement des encours sur les cartes de crédit), des exportations et des dépenses publiques fédérales, tandis que les importations, qui sont une soustraction dans le calcul du PIB, ont augmenté.
Par ailleurs, l'indice d'inflation des prix PCE a été estimé à +1,5% en données brutes et à +2,2% hors alimentation et de l'énergie, des niveaux en baisses sensibles par rapport à ceux observés le trimestre précédent, de respectivement +2,5% et +2,8%.
Autre chiffre très attendu, le secteur privé des Etats-Unis a créé 233.000 emplois en octobre (après 159.000 en septembre), son plus haut niveau depuis juillet 2023 et un chiffre plus de 2 fois supérieur aux attentes (115.000), à en croire l'enquête mensuelle du cabinet de services aux entreprises ADP.
C'est la plus forte accélération d'un mois sur l'autre depuis juillet 2023.
"Même en tenant compte du contexte de reprise post-ouragans, la croissance de l'emploi s'est montrée forte en octobre. En cette fin d'année, les embauches aux États-Unis s'avèrent robustes et globalement résilientes", réagit Nela Richardson, économiste en chef d'ADP.
Les T-Bonds se détendent néanmoins de -1,5Pts vers 4,2643%, le "30 ans" de -3,8Pts vers 4,481%.
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