Marché: le pétrole chute (-6%), semaine dense en perspective
(CercleFinance.com) - Paris mène la danse sur le continent européen, s'arrogeant près de +0,5 % tandis que Francfort et Londres végètent autour de leur point d'équilibre, à l'entame d'une semaine qui s'annonce dense, aussi bien sur le plan géopolitique (dossier brûlant entre Iran/Israël, Poutine qui renouvelle sur menaces sur l'Occident, dernière ligne droite avant l'élection US.
..) qu'économique (statistiques et nombreuses publications trimestrielles).
Ce matin, les investisseurs composent avec le lourd repli du prix du pétrole : à Londres, le baril de Brent lâche 6 % à 71,5$. Le WTI recule dans les même proportions pour s'échanger autour des 67,4$. Les marchés semblent avoir été rassurés par le fait que la campagne de bombardements israéliens sur l'Iran conduite vendredi soir ait épargné les infrastructures pétrolières de la république islamique.
Si aucune donnée macroéconomique n'est prévue ce lundi, les jours suivants verront paraitre notamment, en France et dans la zone euro, les premières estimations de la croissance pour le troisième trimestre, puis celles de l'inflation pour octobre.
A moins de 10 jours de l'élection présidentielle aux Etats-Unis - dont l'issue apparaît toujours très incertaine - les investisseurs se montreront particulièrement attentifs aux statistiques américaines majeures, à savoir les chiffres du PIB, l'indice des prix PCE et surtout le rapport sur l'emploi.
"Nous attendons 75.000 créations d'emplois pour octobre, contre 254.000 en septembre, et une hausse du taux de chômage à 4,2%", pronostique Deutsche Bank, ajoutant que "parmi les résultats d'entreprises, les projecteurs seront braqués sur cinq des "Magnificent 7".
Toutefois, " il faudra s'abstenir de surinterpréter les chiffres ", prévient Chistopher Dembik, analyste chez Pictet AM. " Les statistiques du mois d'octobre ont été collectées il y a quinze jours alors qu'une série de facteurs temporaires, principalement les ouragans et les grèves dans les ports, impactait fortement le fonctionnement normal du marché de l'emploi ", justifie-t-il.
L'actualité des sociétés sera marquée cette semaine par de nombreuses publications trimestrielles : McDonalds, Eli Lilly, Pfizer, Chevron, ou encore de Shell, TotalEnergies, BASF, Novartis et Volkswagen sur le vieux continent.
En attendant, Tata Advanced Systems Limited (TASL) et Airbus ont inauguré le complexe de la chaîne d'assemblage final (FAL) de l'avion Airbus C295 à Vadodara, dans le Gujarat en Inde.
AstraZeneca fait savoir que l'Union européenne a approuvé le Fasenra (benralizumab) en traitement complémentaire pour les adultes atteints de granulomatose éosinophilique avec polyangéite (EGPA) récidivante ou réfractaire, une vasculite rare pouvant endommager plusieurs organes et être fatale sans traitement.
Porsche a fait savoir que ses ventes ont atteint 28,56 milliards d'euros au cours des neuf premiers mois de l'année, un chiffre en repli de 5,2 % par rapport à la même période un an plus tôt. L'EBIT affiche une contraction de 26,7 %, à 4,04 milliards d'euros, alors que le constructeur a livré 226 026 véhicules entre janvier et septembre, soit une baisse de 6,9 %.
Enfin, Philips dévisse de près de 15% en début de séance à Amsterdam, lourdement sanctionné après une révision, à l'occasion de sa publication trimestrielle, de ses objectifs pour l'ensemble de 2024, de façon à refléter une demande détériorée en Chine.
Copyright (c) 2024 CercleFinance.com. Tous droits réservés.