CAC40: renoue avec les 7.500, les taux se détendent de 4Pts
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris se repli mais de façon très "contrôlée" puisque le CAC40 a oscillé de 10Pts de part et d'autre d'un pivot de 7.
480Pts entre 9H35 et 15H35: une véritable camisole algorithmique.
Avec une ouverture moins négative que prévu de Wall Street, le CAC40 vient de renouer avec les 7.500 et réduit ses pertes de -0,2 à -0,3% au lieu de -0,5% en moyenne durant près de 6 heures.
Les investisseurs hésitent à alléger leurs positions à la veille des commentaires très attendues de la Banque centrale européenne en marge de sa décision de réduire le loyer de l'argent (les difficultés de l'Allemagne menacent la croissance dans l'ensemble de la zone euro), sans oublier les "3 sorcières" vendredi et qui vont conclure un mois d'octobre placé sous le signe de a hausse, comme les 2 mois précédents.
Wall Street a un peu trébuché mardi suite à la chute de -5% du secteur des semiconducteurs (risque d'embargo des puces premium vers l'Asie annoncé par l'administration Biden)... mais ça s'arrange déjà avec +0,5% sur le Dow Jones, +0,2% sur le S&P500 et le Nasdaq réduit son repli à moins de 0,2%.
L'Euro STOXX 50 qui a dévissé de 1,8% mardi dans le sillage de l'avertissement lancé par ASML, le fabricant néerlandais d'équipements pour l'industrie des semi-conducteurs, cède encore 0,6% alors qu'Amsterdam lâche -0,7% (ASML perd -20% en 24H, soit 50MdsE de capitalisation).
"Il faut dire que ses performances sont franchement mauvaises avec des prises de commandes qui n'ont atteint que 2,6 milliards d'euros sur le troisième trimestre, soit la moitié de ce qu'attendait le consensus", commente un trader basé à Londres.
La publication, hier soir, des résultats de 3ème trimestre du géant français du luxe LVMH (-4,5%) est venue s'ajouter à ce climat maussade avec un chiffre d'affaires ressorti en-dessous des prévisions du marché.
La bonne surprise du jour, c'est la poursuite de la détente des taux dans l'UE comme sur les T-Bonds US (-4Pts en moyenne): les prix à l'importation aux Etats-Unis ont signé en septembre leur plus fort repli depuis décembre 2023, sous la pression des prix du pétrole et des produits alimentaires, confirmant la récente tendance du ralentissement de l'inflation.
Les prix à l'import ont diminué de 0,4% le mois dernier après une baisse de 0,2% en août, selon les statistiques publiées mercredi par le Département du Travail.
Sur les 12 mois à fin septembre, ils accusent un recul de 0,1%, après des hausses de 0,8% en août et 1,6% en juillet.
En septembre, les prix pétroliers importés ont chuté de 7,1%, tandis que les prix de l'alimentation ont baissé de 1,5%.
Les prix à l'exportation ont de leur côté reculé de 0,7% le mois dernier, après une baisse de 0,9% en août.
Le chiffres des ventes au détail aux US et des stocks des entreprises sont également au menu de ce 16 octobre.
Au Royaume-Uni, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 1,7% sur la période de 12 mois se terminant en septembre 2024, un taux annuel en chute de 0,5 point par rapport à celui observé le mois précédent, d'après l'office national de statistiques.
Sur le marché obligataire, le rendement du Bund allemand à dix ans se détend de 4,5 points de base à 2,1800% et celui des OAT françaises de -4,7Pts à 2,916%, tandis que les T-Bonds de même échéance efface 3 points de base sous 4,0050%, le "2 ans" s'inscrivant à 3,936% (-2Pts).
Sur le marché pétrolier, le Brent poursuit sa glissade avec -1% à 73,9$
à Londres, dues à la révision à la baisse des prévisions de demande de l'Opep et à la promesse d'Israël d'uniquement frapper des positions militaires iraniennes.
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