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Wall Street: s'effrite de 0,2%, secteur pétrolier flamboyant

(CercleFinance.com) - Seconde séance d'attentisme à Wall Street, en cette veille de "NFP", avec comme mercredi des scores finaux millimétriques : -0,17% pour le S&P500, -0,04% pour le Nasdaq (mais hausses de Nvidia +3,3%, AMD +2%).

Le Dow Jones a abandonné -0,44%... ce qui en moyenne donne un repli de -0,25%, qui n'est guère spectaculaire.
A noter toutefois les +8,5% du "VIX" à 20,50, ce qui témoigne d'une sourde inquiétude qui provient de la situation géopolitique au Proche Orient: le baril de WTI a flambé de près de 4% à 73,8$ sur le NYMEX.
Le secteur pétrolier s'est distingué avec une progression en solo voisine de +3% : Valero +6,2%, Marathon +5,7%, Range +4,3%, Diamondback +3,9%, Devon +3,2%, Halliburton +2,8%...

L'opposition manifestée hier par Joe Biden, le président américain, à d'éventuelles frappes israéliennes sur des sites nucléaires iraniens avait été perçue comme un premier signe de désescalade.
Mais le bombardement par Israël sur des installations proches -ou sur le périmètre- d'une base russe en Syrie ce jeudi matin remet de l'huile sur le feu. Ce jeudi soir, le centre de Beyrouth subissait les plus violents bombardements depuis le 19 septembre dernier (ou même le fameux vendredi 27 avec l'élimination de Nasrallah), ce qui induit un risque d'extension du conflit que Washington cherche à éviter (peut-être en vain ?).

Jusqu'à ce matin, les investisseurs tentaient de minimiser l'impact d'une éventuelle riposte à venir d'Israël sur des objectifs limités en Iran : mais la cible pourrait être les installations pétrolières iraniennes.
"Une véritable escalade du conflit aurait pour effet des disruptions dans la chaîne d'approvisionnement énergétique. Une crise affecterait les perspectives de l'économie mondiale et les marchés financiers", estime Jonas Goltermann, analyste chez Capital Economics.

Les tensions en question ne soutiennent pas les bons du Trésor américains ni l'or, tous 2 considérés comme des actifs refuge.

Le "10 ans" US se retend de +6Pts vers 3,845%, idem pour le "2 ans" avec +7Pts à 3,707%.

Pas de lien avec les "stats" du jour : la croissance du secteur privé américain a ralenti un peu plus qu'estimé initialement en septembre, à en croire l'indice PMI composite de S&P Global qui ressort à 54 en définitive, contre 54,4 en estimation flash et après 54,6 pour le mois précédent.

Pour mémoire, c'est le seuil des 50 points qui sépare une expansion et une contraction de l'activité d'un secteur : plus l'indice PMI est haut au-dessus de ce seuil, plus le rythme de l'expansion est rapide.

La croissance s'est appuyée sur une progression soutenue de l'activité des services, tandis que le recul de la production manufacturière s'est accentué. Par ailleurs, l'enquête révèle un renforcement des pressions inflationnistes.

Le Département du Travail annonce avoir enregistré une hausse de 6.000, à 225 000, des nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis lors de la semaine du 23 septembre,
La moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est quant à elle ressortie quasi-inchangée, à 224 250
Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités reste stable (-à 1.000 près) à 1 826 000.

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