CAC40: renoue avec 7800, pluie de records sur DAX et D-Jones
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris poursuit son rallye haussier avec un gain d'environ +0,7% qui permet au CAC40 de renouer avec les 7.
800 points (soit +3% en 48H après la forte progression de la veille de 2,3%).
L'indice CAC affiche un gain hebdomadaire assez exceptionnel de 3,8% qui lui permet de repasser à la fois positif sur le mois de septembre (+2,8%) et sur l'ensemble de l'année (+3,1%).
Le DAX40 (+1,3%) pulvérise ses précédents sommets, à 19.500, le gain hebdo dépassé les +4%, et cela fait +16,3% depuis le 1er janvier.
L'Euro-Stoxx50 avec +0,7% à 5.070 revient à moins de 0,6% de sa meilleure clôture des 5.100 du 15 mai dernier.
A Wall Street, les marchés d'actions américains continuent, eux, d'enchainer inexorablement les records absolus, le Dow Jones (+1%) inscrit un nouveau zénith à 42.600Pts, le S&P 500 (+0,3%) devrait inscrire son 44ème record annuel de clôture (au-delà de 5.760 si on en terminait là).
Le Nasdaq semble en revanche plus indécis alors qu'une vague de prises de bénéfice touche le secteur des semi-conducteurs (-3% après +3,6% la veille).
Le Dow Jones se détache et semble le plus "concerné" par l'annonce d'une croissance confirmée de 3% pour l'économie américaine au deuxième trimestre, signe de la résistance de l'activité Outre-Atlantique.
"On dirait bien que toutes les bonnes nouvelles constituent vraiment des bonnes nouvelles pour les marchés en ce moment", commente ce matin un trader basé à Londres.
Côté "stats", il y avait justement le chiffre le plus attendu de la semaine aux Etats Unis : l'indice de prix PCE fait ressortir pour le mois d'août un taux d'inflation annuelle en baisse de 0,3 point (comme prévu) par rapport à juillet, à 2,2% en données brutes, mais en hausse de 0,1 point à 2,7% en sous-jacent (hors énergie et alimentation).
Le Département du Commerce, qui publie ces chiffres, indique par ailleurs que les dépenses des ménages américains ont augmenté de 0,2% en août par rapport au mois précédent, tandis que leurs revenus ont progressé à un rythme similaire.
C'est inférieur dans les 2 cas de -0,1% par rapport aux anticipations.
Le taux d'épargne en pourcentage du revenu personnel disponible, s'est établi à 4,8% en août.
Démentant l'enquête du Conference Board (en chute libre en septembre), la confiance des consommateurs américains s'est nettement améliorée au mois de septembre (à 70,1 contre 67,9), à un rythme plus marqué qu'initialement estimé, selon les résultats définitifs de l'enquête mensuelle de l'Université du Michigan publiés ce vendredi.
Inflation toujours mais en Europe cette fois-ci : les investisseurs ont pris connaissance ce matin des chiffres des prix à la consommation en France. Sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée par l'Insee en fin de mois, les prix à la consommation en France augmenteraient de 1,2% en septembre 2024, marquant donc un net ralentissement après +1,8% le mois précédent.
Ces chiffres plus faibles qu'attendu viendraient renforcer la probabilité d'une nouvelle baisse de taux de la part de la BCE à l'occasion de sa réunion prévue le 17 octobre.
Les rendements des bons du Trésor américain se détend enfin un peu ce vendredi (-2Pts vers 3,775%, après avoir brièvement dépassé hier le seuil de 3,80% pour la première fois depuis le début du mois de septembre) : un mouvement de rotation a incité les investisseurs à se tourner vers des actifs plus risqués depuis la réduction de -50Pts des taux par la FED mi-septembre.
Le marché obligataire européen poursuit son embellie : le "10 ans" allemand, efface -3Pts en direction de 2,1436%, nos OAT -4,7,8Pts vers 2,928%... et reviennent ainsi à parité avec les "Bons" espagnols (-3Pts à 2,9300%).
Le dollar, qui avait atteint des planchers annuels face à l'euro en début de semaine, refait une incursion sous 1,1200/E ce matin et s'échange vers 1,1170 (-0,1%).
Le marché pétrolier confirme son repli après le rebond éphémère qui avait suivi l'officialisation en début de semaine du plan de relance chinois, les fondamentaux de l'offre et de la demande reprenant le dessus.
Le Brent s'équilibre vers 71,5$ le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) stagne vers 67,6$, alors que l'Arabie Saoudite aurait renoncé à son objectif visant à ramener les cours dans la zone de 100 dollars le baril.
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