Wall Street: record du S&P500, Nasdaq dopé par Micron à +15%
(CercleFinance.com) - Wall Street continue d'avancer inexorablement, séance après séance, vers de nouveaux records absolus : c'est le S&P500 qui réalise ce jeudi le doublé "intraday/clôture", inscrivant un 43ème record absolu (à 5.
769 à l'ouverture) et atteignant 5.745 au final (+0,4%).
Déception pour le Dow Jones qui rate le coche à la toute dernière minute : à 21H59, il culminait à 42.207 (nouveau record de clôture quasiment acquis), mais il perd de façon assez étrange 70 points en quelques secondes au "fixing" (gain réduit de +0,8 à +0,6%, à 42.175).
Le Nasdaq Composite, qui prenait +1,3% à l'ouverture (18.327), a vu son avance fondre à +0,6% à 18.190 : il termine à 2% de ses sommets, l'objectif d'un nouveau zénith historique pour finir le mois et le trimestre semble redevenu accessible, sans sortir la grosse artillerie.
Le Nasdaq-100 (+0,7% à 20.115) a été surtout tracté au-delà des 20.000 par les +15% de Micron, les +6,3% d'Applied Materials, les +5,5% de Microchip, les +3,4% d'AMD, les +3% de NXP... l'indice SOXX bondit de +3,6%.
L'optimisme a été alimenté par le plan de relance chinois (second volet dévoilé ce jeudi) et par le PIB des Etats-Unis qui a été confirmé en croissance à un rythme annualisé de 3% au deuxième trimestre 2024, après un taux de 1,6% observé au trimestre précédent.
Par ailleurs, l'indice d'inflation des prix PCE a lui aussi été confirmé à +2,5% en données brutes et à +2,8% hors prix de l'alimentation et de l'énergie sur le deuxième trimestre, des niveaux en baisses sensibles par rapport à ceux observés le trimestre précédent.
Contre toute attente, le nombre des inscriptions au chômage a diminué la semaine passée aux Etats-Unis (-4.000 à 218.000 selon le Département du Travail), laissant entendre que le marché ne se détend pas aussi vite que prévu.
Les commandes de biens durables ont, elles, stagné en août, après avoir bondi de 9,9% le mois précédent. Les craintes sur l'inflation se sont apaisées dernièrement après plusieurs statistiques rassurantes, mais pourraient refaire surface en cas de mauvaise surprise.
Par ailleurs, le président de la Fed, Jerome Powell, qui devait s'exprimer à l'occasion d'une conférence annuelle organisée par la Fed de New York, s'est contenté d'un bref message d'introduction préenregistré, où il ne fut question ni de la conjoncture US, ni des taux.
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