Paris: dépasse les 7700Pts avec les records sur le luxe
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris s'envole en fin de séance de +2,3% vers 7.
740 grâce secteur du luxe (+9% grâce à un second package de mesure de relance de l'économie chinoise) qui affiche aujourd'hui la plus forte hausse de l'histoire avec LVMH et Hermès +9,9% et +9,1%, Kering +9,6% et L'Oréal +7% soit plus de 600Mds de "capi" ajoutées en quelques heures par ces 4 titres).
L'indice CAC40 repasse du coup positif sur le mois de septembre.
Le "luxe" dope également l'E-Stoxx50 qui franchit le cap des +2%... et des 5.000Pts, soit à 2% de son record absolu.
Depuis son plancher annuel du 6 août, le CAC40 a repris plus de 8,5%, ce qui reflète un optimisme certain concernant l'évolution des taux, mais aussi sur un atterrissage en douceur de l'économie dans les prochains mois. Sur l'ensemble de la semaine, l'indice parisien affiche désormais un gain de +3,1%.
A Wall Street, la hausse est plus mesurée mais le S&P500 (+0,2%) inscrit un 43ème record absolu (à 5.750Pts). Le Nasdaq qui prenait +1,3% à l'ouverture (18.327) voit son avance fondre rapidement : +0,2% à 18.110Pts.
L'optimisme est alimenté par le PIB des Etats-Unis qui a augmenté à un rythme annualisé de 3% au deuxième trimestre 2024, selon la troisième estimation du Département du Commerce, conformément à ce qu'il avait indiqué en deuxième lecture il y a un mois.
Cette croissance, en forte accélération par rapport à celle de 1,6% observée au trimestre précédent, est principalement attribuable à la hausse des dépenses de consommation, des investissements dans les stocks privés et des investissements des entreprises.
Par ailleurs, l'indice d'inflation des prix PCE a été confirmé à +2,5% en données brutes et à +2,8% hors prix de l'alimentation et de l'énergie, des niveaux en baisses sensibles par rapport à ceux observés le trimestre précédent.
Contre toute attente, le nombre des inscriptions au chômage a diminué la semaine passée aux Etats-Unis, laissant entendre que le marché ne se détend pas aussi vite que prévu.
Ce nombre a baissé de 4.000 pour atteindre 218.000 sur la semaine au 21 septembre, selon le Département du Travail, alors que les économistes l'attendaient en hausse, autour de 225.000.
Les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont, elles, stagné en août, selon le Département du Commerce.
Les craintes sur l'inflation se sont apaisées dernièrement après plusieurs statistiques rassurantes, mais pourraient refaire surface en cas de mauvaise surprise.
Par ailleurs, le président de la Fed, Jerome Powell, parlera cet après-midi des conditions économiques à l'occasion d'une conférence organisée par la Réserve fédérale de New York.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se tend de +3Pts pour repasser au-dessus de 3,815%, ce qui montre selon certains observateurs que les opérateurs craignent que la Fed ait frappé "trop vite et trop fort".
Le Bund allemand de même échéance, taux de référence pour la zone euro, se détend légèrement (-1,3Pt) autour de 2,176%.
Nos OAT se dégradent de +0,5Pt vers 2,98%, autrement dit 2Pts de plus que le "10 ans" espagnol avec des "Bonos" 2,958%.
Du côté des devises, le dollar rechute de -0,3% vers 1,1180 face à l'euro qui avait égalé son zénith annuel, au-delà de 1,1210.
Malgré le double plan de relance chinois, le pétrole dégringole de -2,5% vers 71,8 à Londres et celui de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 2,5% à 68,3 dollars, repassant du même coup sous son support très surveillé des 70 dollars.
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