Accueil > Actualité
Actualite financiere : Actualite bourse

CAC40: un vent d'optimisme domine, des records sont battus

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris semble avoir enfin réussi à faire sauter un premier verrou graphique : le CAC40 progresse de 0,7% et efface enfin la résistance des 7.
620Pts avec une avancée au-delà des 7.640Pts (prochain objectif 7.720Pts)... mais avec seulement 1MdE échangé en 8 heures de cotations.

Le CAC40 est notamment tiré par Pernod Ricard (+2,3%), Dassault Systèmes et STMicro (+2,9%).
En Europe, le DAX40 (+1,2%) s'offre un nouveau record absolu au-delà de 18.900Pts avec une inflation revenue à 2% en rythme annuel (ce qui éclipse la récession, la montée du chômage technique dans l'industrie, l'immobilier en dépression, etc.).
L'Euro-Stoxx50 (+0,9%) parvient ainsi à renouer avec les 4.960... et c'est Amsterdam qui se détache avec +1,6% (l'AEX revient à 3% de son record grâce aux "technos" ASM à +4,2% et ASML à +3,1%).

La publication des comptes de Nvidia, qui a mêlé bonnes et mauvaises surprises s'est transformée en "non-événement" pour Wall Street, en revanche, les indices US progressent de +1% en moyenne, avec un nouveau record potentiel à la clé pour le Dow Jones avec +0,8% à 41.400, les S&P500 (+0,9%) revient tutoyer ses sommets (à 5.640) et le Nasdaq engrange +1,3% et efface ses pertes de la veille à près de 17.800Pts.

Le fabricant de processeurs Nvidia a déçu en dévoilant des chiffres moins spectaculaires qu'à l'accoutumée, quand bien même son chiffre d'affaires et son bénéfice trimestriels ont dépassé les attentes des analystes.

"La marche était haute. Mais Nvidia n'a pas déçu", juge cependant Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.

Les stratèges de Danske Bank soulignent, eux, que le groupe a fait état de perspectives prometteuses, mais notent aussi que ses performances n'ont pas réussi à "impressionner" les investisseurs.

Des prises de profits en transactions électroniques ont fait chuter le titre de plus de 7% dans les échanges d'après-clôture à New York mais il limite son repli à -2,8% et se maintient au-dessus de 122$ et preserve la barre des 3.000Mds$ de "capi".

Suite à cette publication contrastée, les investisseurs vont sans doute tenter de déterminer si les records inscrits ces derniers jours à Wall Street et les niveaux de valorisation actuels sont bien justifiés.

Une série d'indicateurs était au programme aujourd'hui des deux côtés de l'Atlantique.
Aux Etats Unis, le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis est révisé à un rythme annualisé de 3% au deuxième trimestre 2024 par le Département du Commerce qui avait annoncé 2,8% en première lecture il y a un mois.

Cette croissance, en forte accélération par rapport à celle de 1,4% observée au trimestre précédent, est principalement attribuable à la hausse des dépenses de consommation (+2,9%, essentiellement à crédit) puis aux investissements dans les stocks privés.

Mais ce que Wall Street salue, c'est le bon indice des prix "PCE" qui s'est établi à +2,5% sur la période, contre une augmentation de +3,4% au premier trimestre. Hors prix de l'alimentation et de l'énergie, l'indice est ressorti en baisse de +3,7% à +2,8% d'un trimestre sur l'autre.

Le Département du Travail annonce avoir enregistré 231 000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis lors de la semaine du 19 août, un chiffre en baisse de 2000 par rapport à la semaine précédent (dont le chiffre a été révisé en hausse, de 232 à 233 000).

Enfin, les prix de l'immobilier aux États-Unis ont grimpé de 5,4% sur un an en juin pour valider un nouveau record historique, malgré la chute des transactions.

L'indice des prix de l'immobilier Case-Shiller, a augmenté de 51% au cours des 4 dernières années, soit plus que les +49% observés durant la bulle des "subprime" de 2002 à 2006 (effet "taux zéro", puis recherche d'actifs refuge face à l'inflation).
L'indice Case-Shiller des 20 plus grandes villes a également bondi de 6,5% sur un an en juin, atteignant un nouveau record absolu : l'immobilier atteint des sommets stratosphériques en Californie (des centaines de milliers d'américains ont quitté l'état cette année).

Les marchés obligataires ne se réjouissent pas des bons indices d'inflation US et Allemands : le "10 ans" américain se dégrade de +4Pts vers 3,883%, le "2 ans" de +3Pts à 3,897%.
En Europe, le Bund prend +2,3Pt de base à 2,2790%, nos OAT +1,6Pt à 2,998%, les BTP italiens +2,2Ptst à 3,666%.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, Pernod Ricard a publié au titre de son exercice 2023-24 un résultat net part du groupe (RNPG) en baisse de 35% à un peu moins de 1,48 milliard d'euros et un résultat opérationnel courant (ROC) en repli de 7% à près de 3,12 milliards (+1,5% en organique).

Il s'agit " d'une performance solide dans un environnement économique et géopolitique incertain et marqué par la normalisation du marché des spiritueux après deux années de croissance exceptionnelle post-Covid", a commenté son PDG Alexandre Ricard.

Wendel annonce que sa filiale Stahl a convenu d'acquérir Weilburger Graphics GmbH, un fabricant allemand de premier plan spécialisé dans les vernis à base aqueuse et les vernis UV pour l'industrie des arts graphique et de l'emballage.

Enfin, TotalEnergies annonce le lancement d'un projet pilote consistant à installer une éolienne flottante qui alimentera en électricité renouvelable la plateforme offshore de Culzean, en Ecosse, et ouvrir ainsi la voie à un modèle innovant de décarbonation.

Copyright (c) 2024 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
 

societes

marches

tendances

 
Qui sommes-nous ? | Nous contacter | FAQ | Mentions légales | RSS | © Copyright 2007 Cercle Finance. Tous droits réservés.