Wall Street: pas de 9ème hausse, pour l'instant, pour le S&P
(CercleFinance.com) - Wall Street a ouvert en légère baisse mardi matin, le S&P 500 risquant de mettre fin à une séquence de huit séances consécutives de hausse dans une ambiance calme calme du fait de la trêve estivale et de l'absence d'indicateurs économiques majeurs.
Un peu plus d'une heure après l'ouverture, le Dow Jones limite son repli en cédant moins de 0,1% à 40.877,1 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche 0,4% à 17.819,8 points.
Avec un repli de l'ordre de 0,1%, l'indice S&P doit pour l'instant renoncer à enchaîner une neuvième séance positive d'affilée, ce qui constituerait une performance inédite depuis 2024.
Si l'agenda du jour est vierge de tout indicateur susceptible de donner du grain à moudre aux investisseurs, les séances qui viennent vont permettre d'apporter quelques indices quant aux chances de voir la trajectoire favorable se poursuivre.
D'ici là, les investisseurs semblent plutôt décidés à se tenir à l'écart des actions à trois jours de l'intervention très attendue de Jerome Powell à Jackson Hole.
Le président de la Réserve fédérale américaine va probablement reconnaître, devant ses pairs et un parterre d'économistes, que la banque centrale réfléchit activement à procéder à une baisse de taux le mois prochain.
Mais il y a de grandes chances qu'il déçoive les marchés s'il devait se montrer trop flou sur l'ampleur de l'assouplissement monétaire à venir et le calendrier des prochaines baisses de taux.
Côté valeurs, Eli Lilly grimpe de plus de 3% après avoir annoncé que son médicament-vedette, le tirzépatide, avait permis de réduire de 94% le risque de développer un diabète de type 2 chez les patients adultes prédiabétiques, obèses ou en surpoids.
PayPal avance lui aussi de 3% après le renforcement de son partenariat mondial avec Adyen, suivi d'AMD (+2,3%) qui bénéficie toujours de l'annonce, hier, de l'acquisition de ZT Systems, censée lui permettre de mieux concurrencer Nvidia.
Netflix progresse de 2% après avoir fait état d'une hausse de plus de 150% de ses recettes publicitaires à ce stade de l'année par rapport à 2023 grâce notamment à l'arrivée d'annonceurs comme Expedia, Ford, T-Mobile, Mercedes-Benz ou Novartis.
A l'inverse, Estée Lauder poursuit sa baisse de la veille et cède 4% au lendemain de l'annonce de résultats décevants et du départ de son directeur général.
Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à dix ans continue d'enfoncer, à près de 3,83%, à des planchers annuels, ce qui affaiblit le dollar face à l'euro, qui remonte au-delà de 1,11.
Le pétrole évolue peu, alors que la perspective d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas semble s'éloigner, ce qui conduit le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) à végéter autour de 74,7 dollars (+0,4%).
L'once d'or atteint de nouveaux plus hauts historiques et dépasse le seuil des 2500 dollars, profitant de son statut de valeur sûre dans le contexte géopolitique actuel tendu du moment et de l'incertitude entourant l'élection présidentielle américaine.
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