Wall Street : beaucoup de volatilité, la lourdeur l'emporte
(CercleFinance.com) - Beaucoup de volatilité à Wall Street : les indices US avaient très mal entamé la séance initiales avec une nouvelle chute libre du Nasdaq de -1,6% vers 17.
050 (soit -5,2% en 7 heures de cotations prises en continu), le S&P500 lâchant -0,6% vers 5.390.
Puis la vapeur s'est inversée, le S&P500 affichant à mi-séance une hausse de +1,3% vers 5.490 (ce qui reflétait probablement des rachats de découvert), le Nasdaq grimpant de +1,1% vers 17.545.
Mais le balancier est reparti en sens inverse en seconde partie de séance, les dégagements s'accélérant en fin de séance.
Le S&P500 (-0,5%) retombe sur les 5.400 et finit proche des plus bas du jour, le Nasdaq replongeant de -360Pts, soit de -2% en ligne droite, pour finir en repli de -0,95% vers 17.180.
Le Nasdaq-100 (-1,1% et -4,7% en 48H) a subi le nouveau repli marqué des "GAFAM" avec Microsoft -2,5%, Alphabet -3,2% puis a pâti de la désintégration de Dexcom (-35%), le lourd repli de Western Digital (-7,6%), AMD (-4,5%), Applied Materials (-2,7%)... l'indice SOXX chutant de -2,4%, après -5% la veille.
Signe de la nervosité ambiante, Tesla qui a avait repris jusqu'à +5% vers 226$ en termine à +1,25% à 218,7$, le VIX qui a fait un bond de +6,5% vers 19,3 après +17% la veille, soit presque +24% en moins de 48H, avant de retomber vers 16,50 puis de reprendre +12% vers 18,45 (+2,4%).
Les "chiffres US du jour" passent au second plan vu la tension qui règne dans le secteur de la "tech": il y a pourtant une bonne surprise du côté du PIB des Etats-Unis qui a augmenté à un rythme annualisé de 2,8% au deuxième trimestre 2024 (soit un doublement par rapport au "T1"), selon une première estimation du Département du Commerce, dépassant ainsi largement les attentes comme celles de Jefferies (+1,6%).
Cette croissance est principalement attribuable à l'augmentation des dépenses de consommation, des investissements dans les stocks et des investissements des entreprises.
Par ailleurs, l'indice d'inflation des prix PCE s'est établi à +2,6%, contre une augmentation de +3,4% au premier trimestre. Hors prix de l'alimentation et de l'énergie, l'indice est ressorti en baisse de -20%, de +3,7% à +2,9% d'un trimestre sur l'autre.
En revanche, les commandes de biens durables sont reparties à la baisse de -6,6% en juin après avoir aligné quatre mois consécutifs de hausse.
Le Département du Commerce précise que les commandes ont chuté en raison d'une baisse de 20,5% des commandes d'équipements de transport, un poste très volatil.
Hors transport, les commandes de biens durables affichent en revanche une hausse de 0,5%, un chiffre bien supérieur à la progression de 0,2% qui était envisagée par les économistes.
Enfin, le Département du Travail annonce avoir enregistré 235 000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis lors de la semaine du 15 juillet, un chiffre en repli de 10 000 par rapport à la semaine précédente dont le niveau a été révisé à la hausse, de 243 à 245 000.
Sur le marché obligataire, les T-Bonds à dix ans se détendaient de -4Pts vers 4,244% (après +5Pts mercredi soir, un mouvement assez étrange vu la vague de "risk-off" qui plombait Wall Street.
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