Paris: en hausse modeste tandis que Wall Street pique du nez
(CercleFinance.com) - La bourse de Paris conclut la séance sur un gain bien modeste de 0,21%, à 7586 points, bien aidée par Publicis et Teleperformance (+3%) ou Stellantis (+1,8%).
De son côté, l'Euro-Stoxx50 efface ses gains et lâche même 0,3% au gong final, vers 4880 pts. Le rouge est aussi de mise outre-Atlantique avec -0,2% pour le Dow Jones, -0,5% pour le S&P500 et même -0,9% pour le Nasdaq.
En Europe, les indices boursiers n'ont pas réagi au maintien attendu la politique monétaire de la BCE. L'institution a indiqué s'attendre à une "croissance atone" au second semestre sur le vieux continent mais formule des prévisions encourageantes sur l'inflation. Par conséquent, la BCE a fait savoir que "tout est sur la table" en matière de baisse de taux en septembre.
Cependant, vu l'absence de réaction des cambistes, la poursuite du cycle d'assouplissement monétaire amorcé le mois dernier reste très floue, et le restera d'ici début novembre et les élections états-uniennes.
En attendant, la cote en Europe est soutenue par de multiples publications de résultats, dont celles d'ABB, Nokia et Novartis ou encore Publicis et Renault à Paris.
Les publications s'annoncent un peu moins nombreuses ce jeudi outre-Atlantique, même si les performances de Netflix seront très suivies ce soir après la clôture de Wall Street.
Les investisseurs vont aussi devoir composer avec le retour inattendu des questions commerciales sur le devant de la scène internationale, un élément surprise qui a fait trébucher les marchés d'actions américains hier soir.
Sur le front des statistiques, l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie a augmenté dans l'ensemble en juillet, selon l'enquête de la Fed locale, son indice de diffusion de l'activité générale courante ("Philly Fed") ayant augmenté de 13 points pour atteindre 13,9.
Les sous-indices des nouvelles commandes et des livraisons sont tous deux devenus positifs : le premier a augmenté de 23 points à 20,7, son plus haut niveau depuis mars 2022, et le second a bondi de 35 points à 27,8, au plus haut depuis mai 2022.
Les entreprises ont aussi signalé une augmentation de l'emploi pour la première fois depuis octobre, le sous-indice correspondant ayant augmenté de 18 points à 15,2, son plus haut niveau depuis octobre 2022.
Cependant, le Département du Travail annonce avoir enregistré 243 000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis lors de la semaine du 8 juillet, un chiffre en hausse de 20 000 par rapport à la semaine précédente dont le niveau a été révisé à la hausse, de 222 à 223 000.
Du côté de l'obligataire, les échanges sont "en miroir" entre zone Euro et US : les T-Bonds se dégradent de +2,3Pts vers 4,167% tandis que le rendement du Bund allemand se détend de -1,5Pt vers 2,4070% et que celui des OAT françaises de même échéance affiche -1,54Pt, à 3,0620%.
Côté pétrole, le baril de Brent cède 0.7% à Londres, à 84.6$.
L'once d'or recule de 0.1%, à 2466 $.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Publicis Groupe indique réviser à la hausse son objectif de croissance organique du revenu net 2024, désormais entre +5 et +6% contre +4 à +5% précédemment, "malgré la persistance des incertitudes macroéconomiques".
Renault Group fait part au titre du premier semestre 2024, d'une hausse de 1,9% de ses ventes globales pour atteindre 1.154.700 véhicules, tirées par l'Europe où ses volumes ont augmenté de 6,7% à 847.623, surperformant un marché en hausse de 5,5%.
Enfin, Alstom et DT Infrastructure annoncent avoir signé un contrat d'une valeur d'un milliard d'euros avec l'autorité de transport public d'Australie-Occidentale, pour une technologie de signalisation de grande capacité pour le réseau ferroviaire suburbain de Perth.
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