Wall Street : Nvidia propulse Nasdaq et S&P500 au firmament
(CercleFinance.com) - Nvidia, Nvidia, Nvidia.
.. tout commence, tout procède et tout découle depuis le 1er janvier 2024 de Nvidia (+5,2% à 1.224$).
Le titre est emporté par une spirale haussière -de nature largement algorithmique puisque toutes les gestions passives sont contraintes de "courir après le papier- comme aucune valeur "tech" n'en a connu depuis 1999/2000.
Nvidia est devenu "LE" marché américain.
Une hausse de +145% depuis le 1er janvier est comparée par certains commentateurs sur le chaînes financières anglo-saxonne à la hausse du Bitcoin lors des phases "maniaques"... mais Nvidia affiche une capitalisation plus de 2 fois supérieure à celle du BTC.
En fait Nvidia rajoute à Wall Street l'équivalent de la capitalisation du BTC et de l'Ethereum (1.800Mds$) en 5 mois et de la totalité des "cryptos" en 1 an.
Nvidia avec 3.012Mds$, ravit la seconde place planétaire en matière de capitalisation au titre Apple (3.005Mds$).
Encore une séance comme ce mercredi et Nvidia surpassera facilement Microsoft (+1,5% et 3.145Mds$ de "capi").
Nvidia, c'est 26.000 salariés contre 154.000 pour Apple (6 fois plus) et 225.000 pour Microsoft (9 fois plus).
Nvidia rajoute 150Mds$ de capitalisation en 24H au marché US et propulse le Nasdaq de +2%, vers un nouveau record de 17.188 et le S&P500 s'envole de +1,2% vers 5.353, pour un nouveau doublé "record absolu/record de clôture".
Nvidia représente plus de 50% des gains du jour... ce qui reflète son impact depuis le 1er janvier : 50% de la hausse du "S&P" et 60% de Nasdaq-100 (+2,05%) qui réalise -naturellement- lui aussi le doublé "record absolu/record de clôture" à 19.035Pts.
Le reste -c'est à dire l'actualité "macro"- est subalterne, d'autant que les "chiffres du jour" sont un peu contrastés.
Les taux US se détendent légèrement -les T-Bonds US, se replient de -5Pts à 4.2830% vers 18H- malgré un ISM des "services" flamboyant.
Mais c'est tempéré par une enquête ADP qui valide un ralentissent de l'activité.
Le secteur privé des Etats-Unis n'a en effet généré que 152.000 emplois le mois dernier, un nombre globalement inférieur aux attentes des économistes (180.000), selon le rapport mensuel du cabinet de services aux entreprises ADP (Automatic Data Processing).
'Les gains d'emplois ont été plus lents en mai en raison d'une forte baisse dans l'industrie manufacturière.
Les loisirs et l'hôtellerie ont également affiché des embauches plus faibles', explique-t-il dans son rapport.
Mais le scénario du ralentissement économique aux US se trouve en partie démenti par le regain d'activité du secteur des services (70% du PIB) qui a brillamment renoué avec la croissance au mois de mai (+4,4Pts à 53,8 le mois dernier contre 49,4) à en croire la dernière enquête de l'Institute for Supply Management (ISM) réalisée auprès des directeurs d'achats.
Au mois d'avril, le secteur américain avait essuyé sa première contraction après 15 mois de croissance ininterrompue en repassant sous le seuil fatidique des 50 points, témoignant d'une décroissance de l'activité.
Le sous-indice mesurant la production dans les services s'est inscrit en hausse, à 61,2 contre 50,9, tout comme celui de l'emploi, qui s'est établi à 47,1 après 45,9 le mois précédent.
L'indice des nouvelles commandes s'est lui aussi amélioré, passant à 54,1 contre 52,2 en avril.
Copyright (c) 2024 CercleFinance.com. Tous droits réservés.