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Wall Street: les gains initiaux s'évanouissent avec les taux

(CercleFinance.com) - Séance décevante à Wall Street qui était un peu hésitant à l'ouverture (le S&P500 se contentait de +0,1% et le Nasdaq demeurait lourd avec un repli de -0,2%) mais les indices US se sont rapidement engagés sur le chemin de la hausse avec +0,7% pour le Dow Jones (qui renouait avec les 38.
000), +0,5% pour le "S&P", +0,4% sur le Nasdaq vers 15.750Pts), ce qui a permis aux places européennes de bien figurer.

Mais la tension des taux qui ressurgit a eu raison de ces velléités haussières : l'embellie de la matinée a fait long feu et le rendement des Treasuries américains à dix ans rebondit de +5Pts vers 4,636%, niveau proche des plus hauts de cinq mois atteints mardi, le "2 ans" tutoie de nouveau les 5,00% (à 4,995%)..
De ce fait, les indices US ont clôturé en repli, ou au plus bas du jour avec le Dow Jones qui surnage de justesse (+0,05%) grâce à la très défensive United Health.

En revanche, le S&P500 rechute de -0,25%, le Nasdaq de -0,52% (à 15.600) et le Nasdaq-100 de -0,57% dans le sillage une fois de plus des semi-conducteurs et des géants de la "tech" comme Micron -3,8%, NXP -3,3%, Applied Materials -2,8%, Cadence -2,7%, KLA -2,2%, Autodesk -2%, Broadcom, Intel et Microsoft -1,8%.
Le Nasdaq semble filer tout droit vers une 4ème semaine de consolidation consécutive (et ce serait demain la pire semaine depuis fin octobre) et la 6ème sur une série de 7.

A noter hors USA la chute de -5,4% du géant Taïwanais TSMC... après -7% la veille pour son concurrent néerlandais ASML.

Peu après la clôture, Netflix chutait de -5% après publication de ses trimestriels (plutôt conformes au attentes) : les investisseurs ont été douchés par l'annonce que la publication trimestrielle des nouveaux abonnés et du revenu par abonné sera suspendu à compter du 1er trimestre 2025.

Malgré la baisse du "S&P", le "VIX" se détend de -1,1% vers 18,00 alors que la perspective d'un embrasement au Proche Orient s'éloigne un peu.
Par contre, les relations commerciales avec la Chine vont continuer de se tendre avec le projet de Joe Biden de tripler les taxes sur les importations d'acier chinois.

Les données macroéconomiques US du jour sont venues alimenter la crainte d'un maintien de taux élevés pendant une période plus longue qu'espéré jusqu'ici (moins de 20% des investisseurs croient encore possible une baisse de taux en juin, à peine plus de 40% en juillet).

L'indice "Philly FED", calculé par la Fed de Philadelphie, a grimpé de 12 points pour s'établir à 15,5 en avril, soit son troisième chiffre positif consécutif et son plus haut niveau depuis avril 2022... alors que le consensus tablait sur un repli de -1,5Pt.

"Près de 38% des entreprises manufacturières ont signalé une augmentation de l'activité générale ce mois-ci, tandis que 22% ont fait part de baisses ; 40% n'ont signalé aucun changement", précisent les enquêteurs.

Ils ajoutent que l'indice des entrées de commandes a augmenté de sept points en avril, son deuxième chiffre positif consécutif, et que celui des livraisons courantes a augmenté de huit points pour atteindre 19,1.

Le nombre d'inscrits au chômage est resté stable à 212.000 alors qu'une légère hausse hebdomadaire des demandeurs était attendue (à 215.000).

L'indice des indicateurs avancés, censé préfigurer l'évolution de l'activité économique aux Etats-Unis, est reparti à la baisse en mars, annonce le Conference Board, qui y voit un signe de ralentissement de la croissance.

L'indice précurseur a baissé de 0,3% le mois dernier, à 102,4, après une progression de 0,2% en avril, indique ce jeudi l'organisation patronale dans un communiqué.

Le ConfBoard évoque des perspectives "fragiles", voire "récessionnistes", pour l'économie américaine, qu'il estime pénalisée par l'endettement de plus en plus élevé des ménages, la cherté des taux d'intérêt et une inflation persistante.

De son point de vue, la croissance devrait ainsi tendre à ralentir sur la seconde moitié de l'année, ce qui le conduit à anticiper une décélération de la croissance du PIB au deuxième trimestre, puis au troisième trimestre.

Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont reculé de 4,3% entre février et mars pour s'établir à 4,19 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières (CVS), selon la fédération nationale des agents immobiliers (NAR).

Le prix de vente médian a atteint 393.500 dollars, en progression de 4,8% sur un an, et le stock de maisons existantes invendues a augmenté de 4,7% pour s'établir à 1,11 million à fin mars, soit 3,2 mois de stocks au rythme d'écoulement actuel.
Les quelques signaux de faiblesse de l'économie US n'impressionnent pas la patronne du FMI, Kristalina Georgieva, qui revoit à la hausse les perspectives de croissance pour les Etats Unis, qui accumulent un endettement record.

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