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Petit Palais à Paris: Le Corps en mouvement

(CercleFinance.com) - A l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques, le Petit Palais célèbre " Le Corps en mouvement ", au fil d'un parcours proposé dans ses collections permanentes.
Une exposition qui relie art et sport au coeur de ses collections, rendue possible grâce au Groupe BPCE, grand mécène du Petit Palais. 50 oeuvres du musée ont été choisies pour ce parcours enrichi d'interviews d'athlètes et de para-athlètes, soutenus par le Groupe BPCE et ses entreprises, qui partagent leur regard sur les oeuvres et tissent des liens entre le travail des artistes et leur pratique sportive de haut niveau.

Près de cinquante oeuvres du musée, lues sous l'angle du corps et du sport, sont ainsi mises en lumière, de l'Antiquité jusqu'au début du XXe siècle. Scénographié aux couleurs des Jeux olympiques, le parcours se déploie autour de huit sections.

Les vases et statuettes de l'Antiquité invitent à remonter Aux origines des Jeux olympiques. Tandis que la salle des icônes met en avant la représentation du Corps héroïque à travers la figure de saint Georges, les tapisseries du XVIIe siècle donnent à voir Le Corps en jeux. Avec une sélection de dessins et gravures spécialement sortis des réserves, la section Le Corps dessiné montre l'importance du modèle humain dans l'art occidental.

Les oeuvres de la section Sculpter le corps affirment la recherche du mouvement comme un absolu, en sculpture.
Le corps en suspens dans la danse en constitue un sommet. Avec En selle ! c'est d'émancipation féminine qu'il est question. L'ultime section, Sport en vogue, illustrée par des oeuvres contemporaines des Jeux olympiques modernes, marque l'entrée dans une ère nouvelle qui conduit jusqu'à nos jours.

Aux Origines des Jeux olympiques

Les premiers Jeux olympiques sont nés en Grèce antique, aux environs de 776 avant notre ère. Ils tirent leur nom d'Olympie, centre religieux où ils étaient célébrés tous les quatre ans en l'honneur du dieu Zeus. Durant ces festivités, des athlètes s'illustraient dans des épreuves sportives. Tous les citoyens pouvaient assister aux jeux, ce qui excluait les femmes et les esclaves. Cet événement marquait le moment culturel et social le plus important chez les Grecs, au point que les conflits armés s'arrêtaient pendant leur tenue. Les athlètes grecs incarnaient l'idéal de beauté et de perfection.

Gagner aux Jeux olympiques revenait à devenir immortel.

Paroles d'athlètes

Pour " Paroles d'athlètes", douze sportifs de haut niveau sont venus à la rencontre des oeuvres du Petit Palais sélectionnées pour le parcours " Corps en mouvement ". Chacun d'entre eux a choisi une oeuvre et proposé de la commenter au public devant la caméra. Ils livrent à cette occasion une part d'eux-mêmes et témoignent des exigences et des défis qu'ils s imposent, tout en invitant à observer différemment les oeuvres. Le photographe Laurent Julliand a su capter le lien émouvant qui se tisse entre l'art et les athlètes. La force de la rencontre transforme les participants en " arthlètes " d'un genre nouveau.

Le Corps dessiné

Si le corps humain constitue l'un des sujets les plus courants de l'art occidental, sa représentation est difficile. Le dessin est donc une étape obligatoire dans l'apprentissage des artistes. Peintres et sculpteurs étudient l'anatomie, notamment dans les académies où l'exercice du dessin de nu reste incontournable. Certains travaillent d'après des sculptures, comme Fernand Pelez dans Les Tireurs d'arc, d'autres, comme Rembrandt, d'après le modèle vivant. Tout comme les athlètes s'entraînent pour perfectionner leur performance physique, les artistes travaillent leur technique pour atteindre une représentation parfaite du corps. Le peintre Pierre-Paul Prud'hon incarne cette quête de perfection. Néanmoins, à la fin du XIXe siècle, ce modèle d'apprentissage académique est remis en cause et certains artistes revendiquent une approche plus spontanée.

Sporter vogue

Sous l'impulsion de Pierre de Coubertin, les Jeux olympiques renaissent : dans un premier temps, par la création du Comité international olympique (CIO), en 1894, puis par l'organisation de la première édition des Jeux modernes en 1896 à Athènes.

Au début du XXe siècle, le sport se place progressivement au centre d'un véritable art de vivre. Le courant hygiéniste défend sa pratique pour la santé des individus: on entretient son corps pour entretenir son esprit.

Dans les années 1920, l'esthétique Art déco et ses formes schématisées intègrent cette nouvelle vision du corps. Ainsi, Augustin Rouart représente un nageur au physique svelte et athlétique. Comme Émile Bracquemond, les artistes s'emparent de sports modernes dans leurs oeuvres. En parallèle, la pratique sportive se démocratise et bénéficie de l'accès aux loisirs, grâce aux congés payés en 1936.

Le corps suspens

Le corps s'exprime par la danse, art du mouvement par excellence.

À toutes les époques, la danse a fasciné les artistes, notamment les sculpteurs, désireux d'en capturer l'essence, comme Carpeaux et Desbois. À partir du XIXe siècle, la photographie permet aux artistes de mieux analyser la décomposition du mouvement. De nouvelles représentations en résultent, comme chez Maurice Charpentier-Mio.

Au début du XXe siècle, des danseuses telles que Loie Fuller et Isadora Duncan révolutionnent la discipline en y introduisant une plus grande liberté d'expression. Elles deviennent dès lors de véritables sources d'inspiration pour les artistes Théodore Rivière et Agathon Léonard.

Le corps en jeux

Dans les classes aristocratiques, le Moyen Âge est le temps des tournois de chevalerie, imprégnés d'esprit guerrier. Une vision nouvelle de l'activité physique émerge au XVIIe siècle, davantage associée à l'idée de jeu et de divertissement.

Plutôt que divertir, on utilise alors le verbe desporter, qui donnera le mot sport.

Sous Louis XIV, les jeux sportifs subissent de profondes modifications visant à en atténuer la violence afin de mieux les accorder au raffinement de la cour.

Moments de sociabilité et de galanterie, ils mettent en valeur la prestance et ladresse. L'équitation, l'escrime et le jeu de paume sont les activités reines jusqu au XVIIle siècle. Néanmoins, durant ce siècle, la noblesse se désintéresse progressivement de l'activité sportive, objet d'un renouveau au XIXe siècle.

Sculpter le corps

La représentation du corps en sculpture tend à donner l'illusion de la présence humaine. Mais comment l'animer, y insuffler la vie ?

Le mouvement joue ce rôle chez bien des sculpteurs. Ils choisissent des postures et des gestes qui permettent d'exprimer l'effort d'un corps au travail, comme chez Jacques Perrin, ou d'un corps qui lutte pour sa survie, comme chez Louis Gossin. La dynamique vitale est parfois saisie et figée sur l'instant, dans un élan ou entre deux bonds, à l'image des oeuvres de Raoul Verlet et François-Laurent Rolard. Les muscles en tension de la danseuse de Serge Youriévitch ou le tournoiement d'une jupe chez Paul Roussel font vibrer la matière et lui donnent l'illusion de la vie.

Petit Palais, Avenue Winston-Churchill 75008 Paris
Accès pour se rendre au Petit Palais :
métro : Lignes 1 et 13 : Champs-Élysées - Clemenceau / Ligne 9 : Franklin D. Roosevelt
RER Ligne C : Invalides
Bus Lignes 28, 42, 72, 73, 80, 83, 93

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