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Paris: encore distancé par Wall-Street, Nasdaq-100 à 12.000.

(CercleFinance.com) - Wall Street semble bien parti à mi-séance pour réaliser son meilleur mois d'août depuis 36 ans (Dow Jones) et 1.
986 pour le S&P500.

Cette euphorie contraste avec la morosité de la Bourse de Paris qui avait grimpé de +0,8% dans le vide absolu la veille et qui consolide de -0,64% vers 5.016Pts après être revenue à l'équilibre vers 15H (à quelques minutes de la prise de parole de Jerome Powell).
Les volumes ont été un peu plus étoffés que la veille (1,8MdsE à 17h29 contre 1,15MdsE la veille) mais demeurent équivalent aux échanges sur Apple ou Amazon après... la 1ère minute de cotations.

Wall Street a entamé la séance par une nouvelle rafale de records absolus et les acheteurs restent déterminés à jouer le "full risk on" : à mi-séance, le S&P500 (+0,3%) flirte avec la barre des 3.500Pts, le Nasdaq-100 a franchi le cap des 12.000, 19 séances seulement après avoir franchi les 11.000... mais il se repliait de -0,3% vers 19H30.

Et le Dow Jones, à 28.600 ne perd désormais plus rien depuis le 1er janvier, il est en train de repasser positif sur 2020: les 3 principaux indices US sont dans le vert, le Nasdaq-100 affiche +37,5%... le rythme annualisé le plus rapide de l'histoire, alors que les faillites et les licenciements sont également au plus haut depuis 90 ans à fin août.

Les investisseurs US saluent l'intervention de Jerome Powell (15H10/15H30) jugée "accommodante" (dans un 1er temps): il s'inquiète d'une inflation actuellement trop faible et prévient que la FED dispose de moins d'instruments pour soutenir l'économie (elle reste bien sûr déterminée à les utiliser sans restriction), ce qui signifie que les politiques fiscales (dépenses publiques) doivent prendre le relais.

La FED accorde la priorité au plein emploi dans tous les secteurs d'activité et pourrait donc tolérer à terme un peu plus d'inflation pour parvenir à cet objectif.
La FED se veut "flexible" et joue sur le concept "d'inflation moyenne" (entre 1 et 3%, 0,00% et 4% ?) mais en cas d'amplification des pressions inflationnistes, la FED n'hésiterait pas à agir (mais au-delà de quel seuil ?).

Du côté des statistiques du jour, le PIB américain ressort en chute de -31,7% en rythme annuel au deuxième trimestre 2020 après -32,9% selon la deuxième estimation du Département du Commerce (le consensus n'anticipait qu'une révision à -32,5%).

Par ailleurs, l'indice de prix PCE a reculé de 1,8% au deuxième trimestre, à comparer à une hausse de 1,3% au premier trimestre. Hors alimentation et énergie, ce taux est passé de +1,6% à -1% d'un trimestre sur l'autre.
Petite embellie du côté du chômage en données "hebdo": le Département américain du Travail a dénombré 1.006.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, à comparer à 1.104.000 la semaine précédente (nombre révisé de 1.106.000 en estimation initiale).

La moyenne mobile sur quatre semaines a légèrement reculé, à 1.068.000 contre 107.250 la semaine précédente.

Enfin, les promesses de ventes de logements neufs progressent de +5,9% au mois d'août, 2 fois plus fort que prévu.
L'autorité de régulation du logement aux Etats Unis qui supervise Freddy Mac et Fannie Mae proroge le moratoire sur les expulsions et saisies de biens pour crédits immobiliers impayés jusqu'au 31 décembre 2020, 28 millions d'emprunteurs aujourd'hui en difficulté sont concernés.

Après ces chiffres et Jerome Powell, le Dollar se redresse de +0,4% vers 1,1780/E, l'or fait le grand écart cet après midi : 1.950$/1.975$/1.925$ (-1%).

En France, le climat des affaires poursuit son redressement entamé en mai, au vu de l'indicateur synthétique du mois d'août calculé par l'Insee, qui gagne sept points à 91, mais reste cependant en deçà de son niveau relativement élevé d'avant confinement (105).

"Cette nette amélioration s'explique avant tout par la forte hausse des soldes d'opinion sur l'évolution de l'activité au cours des trois derniers mois, commune à tous les grands secteurs d'activité", précise l'Insee.

Dans l'actualité des valeurs, Bouygues (+1,2%) publie un résultat net part du groupe de -244 millions d'euros pour les six premiers mois de 2020, en repli de 469 millions en comparaison annuelle, et un résultat opérationnel courant de -132 millions, en recul de 585 millions.

Le conglomérat explique que cet écart est totalement lié à l'impact de la Covid-19, estimé à -650 millions d'euros sur le semestre, et qu'après avoir atteint un point bas en avril, son ROC est redevenu positif à compter du mois de juin.
Son concurrent Eiffage (-3,2%) a publié une activité en net retrait au T2 mais anticipe un redressement au second semestre.

Colas (-0,5%) publie un résultat net part du groupe de -295 millions d'euros au titre du premier semestre 2020, en baisse de 193 millions en comparaison annuelle, et un résultat opérationnel courant de -304 millions d'euros, en retrait de 168 millions.

Carrefour annonce un accord pour acquérir 172 magasins de proximité et supermarchés sous enseigne Supersol en Espagne, situés principalement en Andalousie et dans la région de Madrid, pour une valeur d'entreprise de 78 millions d'euros.
Orange (-2%) poursuit sa chute vers 9,6E sans information particulière.
Les 2 foncières Klépierre et Mercialys ferment la marche au sein du SBF-120 avec -3,5%, Unibail lâche également -2%.


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