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CAC40: teste 4.900 puis se reprend à 4.950 grâce à W-Street

(CercleFinance.com) - La consolidation l'emporte en cette veille des "4 sorcières" : l'irrégularité de la matinée cède le pas à des dégagements plus appuyés à la Bourse de Paris et sur les places européennes puisque l'indice CAC 40 se replie de 1% à 4950 points, l'Euro-Stoxx50 de -0,8% à 3.
240... mais les pertes avoisinaient -1,5% vers 15H30 (réouverture en nette baisse des indices US).

A Wall Street, le scénario ressemble à celui de la veille avec un Dow Jones en repli de -0,2% (contre -1% à l'ouverture) et un Nasdaq qui progresse d'autant.

Les indices US semblent se redresser dans le sillage d'un chiffre publié vers 16H: l'indicateur avancé du Conference Board repasse dans le vert pour la 1ère fois depuis 3 mois.

Il s'affiche en hausse de +2,8% à 99,8 en mai après de sévères baisses en avril (-6,1%) et mars (-7,5%).

Bonne surprise également avec le "Philly FED" (activité manufacturière dans la région de Philadelphie) qui rebondit spectaculairement de -44,1 vers +27,5 sur le mois en cours, contre -44,1 au précédent, marquant ainsi une reprise de la croissance de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie.
Le consensus n'en attendait pas tant : il ne visait qu'un indice à -23 ! L'indice est ainsi positif pour la première fois depuis février et le début de la crise du coronavirus.

Les chiffres hebdomadaires des inscriptions au chômage ont légèrement déçu à 14H30: le Département américain du Travail annonce ce jeudi avoir dénombré 1.508.000 nouveaux inscrits, à comparer à 1.566.000 la semaine précédente (contre 1.542.000 en estimation initiale). Le consensus des économistes tablait en effet sur un net recul, vers 1,3 million d'inscriptions.

La moyenne mobile sur quatre semaines a une nouvelle fois reculé, pour atteindre 1.773.500, en baisse de 234.500 en l'espace d'une semaine.

Le "CinflBoard" et le "Philly FED" ne suffisent pas à restaurer totalement l'optimisme béat qui régnait depuis lundi soir.

"Les investisseurs attendent de disposer de davantage d'informations concernant la possibilité d'une seconde vague de coronavirus en Chine et aux Etats-Unis", explique-t-on chez Capital Economics.

48H seulement après que Pékin ait rehaussé le niveau d'alerte national à l'avant-dernier cran avant le confinement total, les marchés ont été rassurés par un communiqué officiel affirmant que les foyers de nouveaux cas dans la région de Pékin étaient circonscrits.

La situation dans des Etats américains comme le Texas et la Floride continue également d'inquiéter (+25.000 cas/jour aux Etats Unis... la première vague n'en finit pas de s'éterniser), au même titre que l'évolution de la maladie au Brésil.

Sur le front monétaire, la Banque d'Angleterre a maintenu inchangé ce jeudi ses taux d'intérêt (ajoutant qu'il n'est pas question de passer aux taux négatifs) mais annonce l'extension de son programme d'achat d'emprunts d'Etat.

Du coté des valeurs, le secteur aérien retombe avec Airbus (-2%), safran (-2,4%) alors qu'Air France pourrait supprimer de 8.000 à 10.000 emplois d'ici 2022 (soit 15 à 20% des effectifs du groupe indique Les Echos) malgré les 7MdsE de prêts de l'état. Au sein du SBF120, c'est casino qui ferme la marche avec -5%.

Le groupe Vinci (-1,2%) a indiqué que le chiffre d'affaires et les résultats du Groupe en 2020 seront impactés de manière très significative par le fort recul de l'activité pendant la période de confinement, particulièrement dans les concessions aéroportuaires et autoroutières.

Air France devrait présenter fin juin ou au plus tard début juillet un plan de 8 000 à 10 000 suppressions de postes soit 15 à 20% des effectifs du groupe indique Les Echos.

Toutes les catégories de personnels devraient être concernées par ce plan précise le quotidien. Mais cette réduction d'effectifs devrait être réalisée sur la base du volontariat avec des incitations financières.

La Commission européenne a ouvert une enquête approfondie pour évaluer le projet de fusion des constructeurs automobiles Fiat Chrysler Automobiles (FCA) et Peugeot (PSA).

La Commission craint que l'opération envisagée ne réduise la concurrence en ce qui concerne les véhicules utilitaires légers (camionnettes) de moins de 3,5 tonnes dans l'Espace économique européen (EEE) et, plus précisément, dans 14 États membres de l'UE et au Royaume-Uni.

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