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CAC40: + haut absolu avant communiqué FED, W-Street morose

(CercleFinance.com) - Le CAC40 (+0,45% à 5.
765,7) s'est arraché à la hausse au cours de la dernière demi-heure et finit au plus haut, du jour, du mois d'octobre, de l'année 2019, de tous les temps.
Le CAC40 "GR" clôture lui aussi en hausse de 0,45% à 15.640: il affiche désormais +25,6% de hausse depuis le 1er janvier et progresse sur une base de +30% en rythme annuel, ce qui est époustouflant vu une croissance de +1,2% en France en 2019... et c'est encore une des meilleurs performances en Europe.
Les valeurs du CAC40 sont certes des multinationales mais la croissance mondiale tend vers +3% : l'indice phare progresse donc 10 fois plus vite que l'économie globale, avec des bénéfices en contraction, sauf ceux de l'Oréal.

Véritable -voire seule- locomotive du CAC40, L'Oréal s'envole de +7,6% à 263,E (et 265,1E en séance, record absolu) et rajoute 10MdsE de capitalisation au marché parisien... le reste de la cote consolidant mollement.
Peugeot qui flambait de +6% ce matin ne gagne plus que 4,5%: une fusion avec Fiat/Chrysler pourrait être annoncé dès jeudi matin, preuve que les pourparlers étaient très avancés en grand secret, alors que des rumeurs de reprises des discussions avec Renaut/Nissan continuaient de circuler.

Paris surperforme largement l'Europe où la tendance est demeurée négative jusqu'au bout avec un E-Stoxx50 en repli de -0,05% vers 3.650, dans le sillage de Francfort qui cède -0,23%.
A Wall Street, les 3 principaux indices affichent des scores anecdotiques : le Dow Jones grappille +0,1%, le S&P et le Nasdaq des replis compris entre -0,1 et -0,2%... autrement dit, Paris a fait cavalier seul à la hausse, sans même l'aide de New York !

Les opérateurs US optent pour l'attentisme avant le communiqué final de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (19H heure française) et de la conférence de presse prévue à 19H30 (très attendue car les -0,25% que devrait annoncer la FED sont déjà actés: ce qui compte c'est qu'elle laisse la porte ouverte à une 4ème baisse le 11 décembre prochain).

La morosité du secteur manufacturier, un investissement industriel en panne et le ralentissement des créations d'emplois plaident en effet pour de nouvelles baisses de taux... mais seulement si les 3 premières ne produisent pas d'effets (peut-être faut-il laisser passer un peu de temps pour s'en assurer).

Du côté des statistiques, le calendrier du jour était chargé: le chiffre le plus attendu était celui de la croissance US et de l'inflation.

Le PIB américain a progressé de 1,9% en rythme annuel au troisième trimestre 2019 (contre 2% au T2), selon la première estimation du Département du Commerce, un chiffre supérieur de 0,3 point au consensus des analystes.

Par ailleurs, l'indice de prix PCE (le plus suivi par la FED) a augmenté de 1,5% au troisième trimestre, à comparer à une hausse de 2,4% au deuxième. Inversement, le taux d'inflation "core" (hors alimentation et énergie) est passé de +1,9% à +2,2% d'un trimestre sur l'autre.

L'enquête ADP sur l'emploi dans le secteur privé américain s'établit à 125.000 emplois le mois dernier, un score un peu inférieur à la prévision moyenne des analystes, qui s'établissait à 132.000.

Il témoigne néanmoins d'une nette accélération par rapport aux 93.000 créations de postes enregistrées en septembre, chiffre qui a été révisé en baisse sensible par rapport à une estimation initiale qui était de 135.000 emplois.
Enfin, les stocks commerciaux de pétrole des États-Unis ont augmenté d'environ 5,7 millions de barils, selon des données publiées ce mercredi par l'EIA (Energy Information Administration) alors que le consensus tablait sur une hausse beaucoup plus limitée, de l'ordre de +0,5 millions de barils.
Le baril de "WTI" décroche ce soir de -1,4% vers 54,75$ sur le NYMEX.

Côté Europe, les prix à la consommation en Allemagne ont augmenté de 1,1% en octobre en rythme annuel, un taux en baisse de 0,1 point par rapport à celui observé le mois précédent, d'après l'estimation préliminaire de Destatis.

Par rapport à septembre, l'indice des prix s'est accru de 0,1% et en données harmonisées, l'inflation en Allemagne s'est établie à +0,9% en comparaison annuelle.

L'indice ESI du sentiment économique s'est contracté légèrement dans la zone euro (-0,9 point à 100,8) et dans l'Union Européenne (-0,9 point à 99) en octobre par rapport au mois précédent, selon la Commission européenne.

De son côté, l'indice BCI du climat des affaires dans la zone euro -lui aussi calculé par Bruxelles- a progressé légèrement sur le mois qui s'achève, gagnant 0,04 point, mais se maintenant en terrain négatif à -0,19.

En France, les dépenses de consommation des ménages français en biens diminuent de 0,4% en volume en septembre après une hausse de 0,1% en août, selon les données corrigées de variations saisonnières et de jours ouvrables de l'Insee.

Au troisième trimestre 2019, le PIB de la France en volume progresse au même rythme qu'aux deux trimestres précédents, à savoir +0,3%, selon la première estimation en données corrigées de variations saisonnières et de jours ouvrables de l'Insee.

Du côté des changes, l'euro est stable à 1,1115 dollar, quand le Brent avance de +0,2% (61,7 dollars).

Dans l'actualité des valeurs, la saison des résultats bat son plein.

En tête du SBF 120, on retrouve L'Oréal (+7,5%), qui a fait état hier soir d'un chiffre d'affaires de 21,99 milliards d'euros à données publiées au 30 septembre 2019, en croissance de + 10,7 %. A données comparables, c'est-à-dire à structure et taux de change identiques, la croissance du chiffre d'affaires est de + 7,5 %.

Derrière, le titre PSA avance de +4,5% sur fond de discussions confirmées avec FCA (Fiat-Chrysler) concernant une éventuelle fusion, permettant de créer le 4e groupe mondial du secteur par le nombre de véhicules vendus. Sa filiale Faurecia s'inscrit en revanche en net repli de -5,9%.

Après les résultats, TF1 (-9,4 avec des recettes publicitaires en baisse) et Seb (-4%) ferment la marche sur le SBF 120.

Le constructeur aéronautique et de défense Airbus (+3,3%) publie, au titre des neuf premiers mois de l'année 2019, un BPA en croissance de 49% à 2,81 euros et un EBIT ajusté en progression de 51% à 4.133 millions d'euros. Le titre continue également de saluer la méga-commande de 300 A-320-Néo par la compagnie indienne Indigo qui possèdera aini une flotte de 730 Airbus, tous modèles confondus.

Total a publié pour le troisième trimestre 2019 un résultat net ajusté en repli de 24% à 3,02 milliards de dollars, soit 1,13 dollar par action, battant de plus de 20 cents le consensus de marché.

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