CAC40: s'accroche aux 5.250, le repli du pétrole mal perçu.

(CercleFinance.com) - Le pétrole demeure le "driver" (le catalyseur) de la tendance à court terme et la lourdeur continue de dominer avec un baril bien ancré sous 42,5$ sur le "NYMEX" (ce qui ressuscite les craintes de scénario déflationniste).

La Bourse de Paris reste ancrée dans le rouge mais le repli a été rapidement contenu entre -0,4 et -0,5% (le CAC40 oscillant entre 5245 et 5.255).
Le CAC 40 semble donc prolonger une sorte de dérive à l'horizontale, dans un biseau qui se resserre entre 5340 et 5230 points.

Si aucun signal directionnel n'émerge depuis 3 semaines, la multiplication des contrepieds en séance depuis 10 jours pourrait être un précurseur de remise en cause du "bull market" (marché haussier), préviennent les chartistes.
A noter chez nos voisins la résilience de Francfort qui affiche un score d'équilibre tandis que Madrid lâche -0,4% et Milan -0,8%.

Après avoir enfoncé hier son support des 43,4 dollars, le baril de brut léger américain WTI se replie de 0,2% à 42,4 dollars, signant un nouveau plus bas depuis début 2016 (avec une vitesse de contraction encore plus spectaculaire que fin 2014).

"Pour ceux qui apprécient la volatilité, l'or noir est certainement la cible de choix en ce moment", commente Jingyi Pan, analyste chez IG à Singapour.

Outre-Atlantique, la résilience de Wall Street ne se dément pas non plus, même si l'évolution contradictoire des grands indices US (+0,3% pour le Dow Jones hier, +0,7% pour le Nasdaq) ne valide non plus aucun signal directionnel.
Côté chiffres, les inscriptions hebdomadaires au chômage progressent de +3.000 à 241.000: pas de quoi émouvoir Wall Street.
Reste à découvrir plus tard l'indicateur composite de l'activité économique pour le mois de mai (Conference Board).
En France, le climat des affaires gagne un point à 106 mais surtout, il bondit de 4 points dans le commerce de détail, où il est au plus haut depuis début 2008

Du coté des valeurs, Airbus (+0,8%) revendique pour 39,7 milliards de dollars de nouvelles affaires engrangées à l'occasion du salon aéronautique de Paris-Le Bourget.

Le constructeur aéronautique européen a reçu des engagements pour 326 avions commerciaux, dont des commandes fermes pour 144 et des protocoles d'accords pour 182, représentant des montants respectifs de 18,5 et 21,2 milliards de dollars.
Mais son rival Boeing a engrangé pas loin de 600 commandes et intentions d'achat, avec plusieurs acheteurs de 100 appareils et plus (125 à 150 d'un coup sur les moyens courriers de la gamme 737).
Le secteur des "technos" est à la peine ce jeudi avec Altran et Alten à -5%, ST-Micro à -3% mais Cap Gemini surnage en solo à +0,8%.


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