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Taux: embellie marginale face au brutal 'risk off' à WStreet

(CercleFinance.com) - Les marchés obligataires ont peu bénéficié d'un brusque phénomène de "risk off" qui débouche à mi-séance sur un repli de -3,5% du S&P500 et de -5% du Nasdaq.

C'est une brutale inversion de polarité que personne n'a vu venir et dont les chiffres du jour n'éclairent guère l'origine, tant les mauvais chiffres ont été jusqu'à présent systématiquement ignorés, ou même bien accueillis puisque garants d'un soutien sans faille des banques centrales.

Mais ce qui surprend en effet, c'est qu'un tel écart à la baisse sur le Nasdaq tandis que le VIX bondit de +11% vers 31 ne suscite qu'une détente de 3Pts du rendement des T-Bonds, vers 0,62%, des "Gilts" britanniques inchangés à 0,235%, des BTP italiens qui stagnent totalement à 1,0350.
Une journée banalissime du point de vue des score : on pourrait croire qu'il ne se passe rien dans la sphère économique et financière

A Wall Street en revanche, un prétexte qui semble plutôt mince déclenche une avalanche de prises de bénéfices: les investisseurs auraient privilégié le verra à moitié vide lors de la publication des PMI et ISM des "services" américains.
En effet, côté verre à moitié plein, l'indice final IHS Markit des "services" s'établit à 55 en août, en hausse par rapport à juillet (50) et bat le consensus des analystes (54,8).
Côté verre à moitié vide, l'indice ISM (calculé par des instituts américains) s'est dégradé de -1,2Pt à 56,9 en août, non loin mais un peu en deçà du consensus de 57.

Mais à 14H30, c'était l'inverse, c'était le triomphe du "verre à moitié plein": bonne surprise avec les inscriptions hebdomadaires au chômage, en baisse de -12% à 881.000 après 1,011 million, et nettement en deçà des 950.000 attendus. Le département du travail dévoile également une baisse globale des allocataires de 14,5 millions à 13,25 millions.

Cela pourrait traduire une nette embellie mais cette baisse de -1,25 million est due essentiellement à un "ajustement saisonnier" et un mode de calcul du "BLS" plus restrictif.

Grosse déception en revanche avec la lourde dégradation de la balance commerciale avec un déficit qui se creuse de 10,1Mds$ (près de 19%) à -63,6 contre -53,5Mds en juin (chiffre révisé de -50,7 milliards) déjouant un consensus de -58Mds$... mais pas l'ombre d'une inquiétude sur les "futures" en préouverture, comme si ce déficit record depuis mars 2007 n'existait pas.

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