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Paris:ne profite pas des bons PMI, pâtit du climat à WStreet

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris corrige de -1,54% vers 4.
956Pts mais limite la casse après avoir chuté vers 4.925 (-2%) vers 10H.
La perte hebdomadaire avoisine -2,2% et le CAC40 en termine sur des niveaux comparables à ceux des 16 ou 30 juin dernier: l'été boursier parisien se résume ainsi à une quasi stagnation de 6 semaines.

L'Euro-Stoxx50 s'enfonce de -1,8% à 3.310 avec Francfort affichant -1,9%, à 12.845.
A mi-séance, Wall Street se replie mais modérément: le S&P500 reperd -0,6% et confirme l'accumulation d'écarts positifs dans l'intervalle par rapport à la zone Euro (+4,5% contre +3,8% sur 1 mois).
Le Nasdaq recule de -0,9% vers 10.350, dans le sillage d'Intel qui plonge de -15% (retard de commercialisation d'une nouvelle génération de puces)... mais les pertes atteignaient -2% en tout début de séance.

La correction du jour est motivée par les tensions sino-américaines après la décision de Pékin de fermer le consulat américain de Chengdu en rétorsion après la fermeture du consulat de Houston en début de semaine... mais aussi en réaction au discours très anti-chinois de Mike Pompeo jeudi soir qui traite le régime communiste de tyrannie et accuse Xi Jinping d'être un "adepte convaincu d'une idéologique totalitaire en faillite".

Autre motif de prudence, le Parlement européen menace de ne pas approuver le prochain budget de l'Union européenne, qu'il estime ne pas être pas à la hauteur de la crise économique consécutive à l'épidémie de coronavirus.
"Les investisseurs semblent néanmoins se dire que le parlement n'osera pas saper l'accord et qu'il se résignera à "avaler cette amère pilule" si son alternative est un retour des fragilités budgétaires et de l'incertitude économique", explique Danske Bank.

Du côté des statistiques du jour, l'activité du secteur privé américain se stabilise en juillet, au vu de l'indice PMI composite d'IHS Markit qui ressort en estimation flash à 50,0 -soit le seuil qui marque la limite entre expansion et repli de l'activité- après 47,9 au titre de juin.

"La croissance a toutefois été empêchée par un taux accru de déclin des nouvelles commandes, lié en partie à des mesures renouvelées d'endiguement de la maladie du coronavirus 2019 (Covid-19)".
Franche déception du côté du PMI des "services" (secteur tertiaire) puisque le PMI plafonne vers 49,7 et n'atteint pas le seuil d'expansion au mois de juillet (le consensus tablait sur 51).

Petite consolation toutefois avec la nette hausse des ventes de logements neufs, à 776.000 en rythme annualisé aux États-Unis au titre du mois de juin, soit +13,8% par rapport au mois précédent, selon le Département du Commerce.
Le consensus anticipait une hausse de +4% environ vers 700.000.

Le chiffre du mois de mai a par ailleurs été révisé en hausse de +0,9%, à 682.000 au lieu de 676.000 comme annoncé initialement.

Pas mal de chiffre également sur le vieux continent: après une hausse de 12,3% en mai par rapport au mois précédent, les ventes de détail en volume du Royaume Uni ont augmenté de 13,9% en juin, selon les données de l'ONS, là où les économistes n'attendaient en moyenne qu'un gain de 8%.

En France maintenant, l'activité globale du secteur privé affiche sa plus forte expansion depuis deux ans et demi au mois de juillet, à en croire l'indice flash composite qui se redresse à 57,6 contre 51,7 au mois précédent.
IHS Markit, qui publie cette enquête, souligne en particulier que les nouvelles commandes progressent pour la première fois depuis cinq mois, témoignant de la réouverture des entreprises après le déconfinement.

Le rebond de l'indice PMI flash composite IHS Markit des "services" explique cette embellie avec une progression de 50,7 vers 57,8 tandis que le PMI manufacturier stagne vers 52,6 (contre 52,3 en juin).

L'indice PMI composite du Royaume Uni grimpe de 47,7 en juin à 57,1 en estimation flash pour juillet selon le CIPS et IHS Markit, atteignant un plus haut de 61 mois et traduisant donc une forte reprise de l'expansion du secteur privé britannique.
L'euro continue de gagner du terrain face au Dollar avec +0,2% vers 1,1620.
L'Or tutoie ses records avec une incursion au-dessus des 1.900$, à 1.904$/Oz, au contact de son record absolu des 1.910$ d'août 2011.

Dans l'actualité des valeurs, Publicis figure pour la seconde séance consécutive en tête du CAC40 avec +4
Symétriquement, Thales (-6,3%) est lanterne rouge après avoir publié au titre du premier semestre 2020 un résultat net ajusté part du groupe en repli de 60% à 232 millions d'euros, soit 1,09 euro par action, et un EBIT en baisse de 57% à 348 millions, soit une marge en chute de 5,5 points à 4,5%.

Le chiffre d'affaires du groupe d'électronique pour les transports et la défense a reculé de 5,4% à 7,8 milliards d'euros (-13,6% en variation organique), tandis que ses prises de commandes se sont tassées de 13% à 6,1 milliards (-23% en organique).
Dassault systèmes chute de -5,2%, Worldline accuse la 3ème plus lourde baisse du jour avec -5% et ST-Micro lâche -3% dans le sillage d'Intel.

Fortement impactée par l'épidémie de Covid-19, la Société des Bains de Mer de Monaco fait part d'un plongeon de 74% de son chiffre d'affaires sur son premier trimestre comptable (mois d'avril à juin), à 45,1 millions d'euros.

LNA Santé affiche au terme du premier semestre 2020, un chiffre d'affaires exploitation de 252,1 millions d'euros, en hausse de 9,4% en comparaison annuelle, dont 2,8% de croissance organique et 6,6% de croissance externe. Selon lui, la perte résiduelle de croissance organique au titre du Covid-19 peut être estimée en impact semestriel à -2%, soit une croissance organique ajustée pré-covid supérieure à 4,5%, dans la lignée de sa guidance communiquée en début d'année.

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