Accueil > Actualité
Actualite financiere : Actualite bourse

Paris: dynamique haussière intacte, le pétrole au +haut 2019

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris a été placée sous "camisole algorithmique" au lendemain de la séance des "4 sorcières" (basculement sur l'échéance avril sur les contrats sur indices boursiers).


La volatilité a été littéralement écrasée, avec 0,2% de volatilité durant 8H30 de cotations, le CAC40 étant enfermé au sein d'un corridor 5.404/5.414 pour finir en hausse de +0,14% à 5.416... dans des volumes anémiques, de moins de 3MdsE (2,855MdsE seulement).

La Bourse de Paris n'a rien lâché après la réouverture de Wall Street: les indices US continuent de pulvériser des records annuels, avec +0,2% à +0,3% à mi-séance sur le S&P500 (il s'est hissé vers 2.835) et le Nasdaq (7.730 en début de séance, 7.700 à présent).

Le Dow Jones, plombé par Boeing (-2,5%) ne grappille que +0,1% mais se maintient au-dessus de 25.850.

En Europe (l'E-Stoxx50 grappille +0,05% à 3.387), c'est Londres qui domine le classement avec +1%, grâce à la perspective d'un report du Brexit sine die (de plusieurs mois selon Theresa May), Francfort s'est en revanche effrité de -0,25%.

Cette semaine sera en effet placée sous le signe des prochains nouveaux développements sur le dossier du Brexit, mais aussi de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC).

Jerome Powell pourrait confirmer le gel des taux directeurs durant plusieurs mois, cependant, la détente des conditions monétaires (le "10 ans" se traite sous 2,60%) éloigne un peu la perspective d'une réduction des taux, scénario auquel certains économistes commençaient à croire.

Selon des diplomates européens, si Theresa May parvient à ce que son accord passe la semaine prochaine, une extension technique du Brexit pourrait être tout à fait envisageable pour l'UE", note ce matin Saxo Banque.

"En revanche, si elle ne réussit pas cet exploit, l'UE pourrait être plus réticente à une extension de l'article 50, a fortiori si cela courait après les élections européennes. Il faudrait vraiment un plan clair de la part de Downing Street, soit des élections générales, un nouveau référendum ou un accord commercial s'inspirant de ceux avec la Norvège et le Canada."

"L'indice CAC 40 devrait effectuer une première stabilisation avant de s'attaquer aux objectifs des 5.450 et 5.475 points.

Sur cette zone des 5.395 et 5.415 points l'indice phare se situe en situation de surchauffe, une consolidation temporaire de trente à cinquante points soit 1% de l'indice pourrait rapidement prendre forme et calmer l'ardeur des différents indicateurs techniques", analysent les équipes de Kiplink.

Sur le front des données économiques, le calendrier s'annonce plus léger avec par exemple la balance commerciale dans la zone euro, puis l'indice ZEW en Allemagne (demain) ou encore l'indice de la Fed de Philadelphie (jeudi, avec les inscriptions aux allocations chômage et l'indicateur avancé du Conference Board).

L'euro a peu bougé ce lundi, à 1,1335 dollar (+0,1%). Le Brent s'est raffermi de +0,7% à 67,5$ (il est au plus haut de l'année) alors que l'OPEP envisage de réduire encore sa production.

Dans l'actualité des valeurs, le compartiment bancaire figure aux avant postes avec +2,5% pour le Crédit Agricole et pour Société Générale et environ +1,8% sur BNP-Paribas.

Crédit Agricole Corporate & Investment Bank (CIB) annonce la signature de contrats avec un consortium d'investisseurs mené par Ripplewood prévoyant la vente d'une participation de 4,9% dans le capital de la Banque Saudi Fransi (BSF).

On notera que Publicis prend 0,2% avec des propos de Berenberg qui réitère son conseil 'achat' et son objectif de cours de 73 euros sur le titre, suite à un récent roadshow qui a renforcé sa confiance dans le groupe publicitaire français.

Bouygues Telecom annonce avoir réalisé le 13 mars l'acquisition de 100% du capital et des droits de vote de Nerim, dans le cadre de sa stratégie visant à accélérer son développement sur le marché des TPE, PME et ETI.

Vinci (+0,6%) annonce la nomination d'Arnaud Grison comme président directeur-général (PDG) de sa filiale Vinci Energies. Il était précédemment directeur général de Vinci Energies International & Systems depuis 2014.

Copyright (c) 2019 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
 

societes

marches

tendances

 
Qui sommes-nous ? | Nous contacter | FAQ | Mentions légales | RSS | © Copyright 2007 Cercle Finance. Tous droits réservés.