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Paris: plombé par les banques et W-Street, détente des taux

(CercleFinance.com) - Une très légère embellie de dernière minute a permis de réduire légèrement les pertes à la clôture: le CAC40 est remonté -0,7% (vers 4.
950) à -0,48% à 4.961... mais l'après-midi a été marqué par l'alourdissement des banques avec -3,1% sur le Crédit Agricole et Natixis, -2,8% sur Sté Générale, -2,3% sur BNP-Paribas.

Les maigres gains initiaux (qui avaient permis de tester les 5.000) se sont rapidement évaporés et les vendeurs ont repris la main: le bilan de la semaine ressort donc négatif de -1,15%.

L'Euro-Stoxx50 n'est pas mieux loti (-0,5% à 3.135,6) un écart comparable à celui des indices US dont les pertes se réduisent nettement à mi-séance : avec -0,7% pour le Dow Jones (qui se traite juste en dessous des 25.000), et le Nasdaq ou le S&P500 ne s'effritent plus que de -0,4%.

Les opérateurs se remettent à douter de la réalité des avancées des pourparlers commerciaux sino-américains alors que Donald Trump estime qu'il n'y aura pas de réunion au sommet avec le N°1 Xi-Jinpîng avant le 2 mars (ce qui confirme les échos de la veille côté chinois: pas de rencontre au sommet avant le 1er mars).

Aucun chiffre majeur n'étant attendu aux US, un renversement de tendance positif paraît plus qu'improbable et le CAC 40 retombe sous ses niveaux du 30 janvier, ce qui valide une perte de -1,3% sur la semaine écoulée.

Le calendrier "macro" du jour était assez light, avec deux statistiques seulement en Europe : la production industrielle en France et la balance commerciale en Allemagne. Et les nouvelles sont plutôt bonnes.

Ainsi, en décembre 2018 en France, la production se redresse dans l'industrie manufacturière (+1% après -1,5% en novembre) comme dans l'ensemble de l'industrie (+0,8% après −1,5%), selon les données CVS-CJO de l'Insee.

Par ailleurs, selon les données ajustées de variations saisonnières et calendaires de Destatis, l'Allemagne a généré un excédent commercial de 19,4 milliards d'euros en décembre 2018, à comparer à 18,9 milliards en novembre.
Selon l'estimation provisoire de l'INSEE, on assiste à un net ralentissement des créations nettes d'emploi en France en 2018 à +106.000 (public + privé), c'est 3 fois moins qu'en 2017.
Les opérateurs ont surtout retenu la révision à la baisse des prévisions de croissance en Europe par Bruxelles, de +1,9% à +1,3%, et surtout la révision drastique de l'anticipation sur l'Italie, de +1,2% à +0,2%.

Une croissance quasi nulle à comparer avec un taux à 10 ans "BTP" remonté de 2,7% à 3% en quelques séances, tandis que le taux à "30 ans" offre quasiment 4%, ce qui semble intenable.

Sur le marché des changes, l'euro reste stable à 1,1335/$ (-0,1%). Le Brent s'effrite ce soir de -0,5% à 61,4$, le WTI lâche 0,6% à 52,35.

Signe de nervosité et d'aversion au risque, le rendement des "Bunds" allemands se contracte de -3Pts de base, à 0,084%, un plancher depuis début novembre 2016 (et -8Pts sur la semaine, les T-Bonds US affichent -6Pts hebdo à 2,628%, au plus bas depuis le 4 janvier).

Du côté des entreprises, Hermès (+1,7%) dévoile un chiffre d'affaires de 5.966 millions d'euros pour 2018, en hausse de +7,5% en données publiées et de +10% à taux de change constants, croissance "particulièrement saine puisqu'elle repose essentiellement sur une augmentation des volumes".

Valéo a chuté de plus de 5%, affecté par des inquiétudes sur l'évolution des discussions commerciales avec la Chine concernant le secteur automobile

Air France-KLM fait part d'un trafic passage total en croissance de 2,3% au titre du mois de janvier, sur la base d'une capacité en hausse de 3,3%, ce qui a abouti à un coefficient d'occupation en retrait de 0,8 point à 85,7%. Cela n'empêche pas le titre de reculer, perdant -4,5%.

Communiqué jeudi soir, le chiffre d'affaires du groupe L'Oréal (+1,25%) atteint 26,94 milliards d'euros au 31 décembre 2018, en croissance de +3,5% à données publiées et de +7,1% à données comparables.

Le résultat net part du groupe des activités poursuivies hors éléments non récurrents s'élève pour sa part à 3,99 milliards d'euros, en croissance de +6,4%, et de +10% à taux de change constants. Enfin, le résultat net part du groupe s'améliore de +8,8%, à 3,9 milliards d'euros.

Tarkett plonge de -7%, sa marge étant fortement dégradée par la hausse des matières premières, chiffre d'affaire quasi stable.



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