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Paris: la nervosité resurgit, stats et prévisions décevantes

(CercleFinance.com) - Après l'euphorie de mardi (+1,66%) et une séance de consolidation sous les sommets, voici une correction de -1,84% à 4.
985Pts (trou d'air de -0,3% au "fixing"), soit un "avalement baissier" de mauvais augure qui ramène les valeurs françaises à leurs niveaux du 30 janvier.

Les dégagements se sont amplifiés avec le décrochage des indices US et les -1,4% du S&P500 (sous 2.700) ou les -1,5% sur le Nasdaq (vers 7.250)... et le Dow Jones (-1,3%) menace le palier psychologique des 25.000.

Alors que des interrogations se multiplient sur l'avancée des négociations sino-américaines, les chinois font savoir qu'une rencontre Trump/Xi-Jinping est peu probable avant le 1er mars, ce qui induit que les négociations sont "compliquées" (doux euphémisme).

Le repli des marché a précédé la révision à la baisse de toutes ses estimations à la baisse: la croissance européennes est revue de +1,8% à +1,4% (Eurozone), celle de l'Allemagne de +1,8% à +1,1%, celle de l'Italie de +1,2% à +0,2%, celle de la France de +1,6% à +1,3% (Bercy table sur +1,7%).
L'inflation, elle, est revue de +1,8% à +1,4% dans l'Eurozone (à l'image de l'Allemagne).

Cette alerte baissière de jeudi survient après un plafonnement sous les plus haut annuels et les niveaux de début décembre 2018, le gain annuel se trouve réduit à +5,4%.

L'Euro-Stoxx50 chute de son côté de -1,93% vers 3.150,7 alors que Milan rechute de -2% et le DAX30 décroche carrément de -2,7%.

Plusieurs statistiques étaient attendues, et elles ne sont de nouveau pas satisfaisantes, voire très très décevantes, comme le recul de -0,4% de la production industrielle de l'Allemagne en décembre 2018, après un recul de 1,3% le mois précédent (chiffre révisé de -1,9% en estimation initiale) alors qu'un rebond de +0,7% était anticipé (la déprime de Francfort s'explique donc).

"Ces chiffres ne pointant qu'une croissance anémique du PIB au début 2019, ils viennent nous conforter dans notre prévision d'une croissance économique seulement de l'ordre de 1% cette année", réagit-on chez Capital Economics.

Par ailleurs, le déficit commercial cumulé de la France sur l'année 2018 s'est légèrement dégradé à -59,9 milliards d'euros, contre -57,8 milliards pour 2017.

Autre déception, les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis se sont contractées, mais moins que prévu, selon les chiffres publiés par le Département américain du Travail : 234.000 nouveaux inscrits à l'issue la semaine close le 2 février contre 253.000 (soit -19.000) mais avec la cessation du "shutdown", les économistes tablaient sur -32.000, à 221.000.

D'ici là, du côté des changes, l'euro revient presque à l'équilibre à 1,1355 dollar et le pétrole replonge de -4% à New York, vers 51,9$.

Dans l'actualité des entreprises, les résultats de Twitter déçoivent le réseau social chute de -10% à W-Street.

Au sein du CAC40, des ténors de la trempe de Société Générale, Publicis ou Sanofi ont dévoilé leurs comptes trimestriels dans la matinée.

La "Socgen" (-6,7%) a dévoilé un résultat net comptable part du groupe 2018 en croissance de 37,7% à 3.864 millions d'euros, soit un bénéfice net par action de 4,24 euros, et propose à ce titre un dividende stable à 2,20 euros, avec option de paiement en actions.

À 25.205 millions d'euros, les revenus ont augmenté de 0,6% grâce à la bonne performance en banque de détail et services financiers internationaux, à une banque de détail en France résiliente et à une dynamique soutenue en financement et conseil.

Mais la direction annonce une réduction de la voilure dans la division banque d'affaire et trading (réduction de -10% des encours), et surtout, réduit ses objectifs de rentabilité à l'horizon 2020, citant notamment des taux très bas qui laminent les marges.

Publicis s'effondre littéralement (-14,5%) et touche un "plus bas" depuis octobre 2014 (16,84) et même mi-février 2013, les opérateurs ne faisant que peu de cas du bénéfice de 1,107 milliard d'euros mais s'alarmant d'un revenu net qui stagne à 8,96 milliards d'euros (en progression de seulement 0,1%), témoignant de difficultés face aux géants de la publicité que sont devenus Amazon et Alphabet.

Sanofi (-1,6%) publie pour sa part au titre de l'année 2018 un BNPA des activités de 5,47 euros, en croissance de 5,1% à taux de changes constants (TTC), en ligne avec le consensus de marché.

Au sein du SBF-120, le compartiment "auto" pèse sur la tendance avec -6% pour Faurecia et -7,2% sur Valéo, -5% sur Plastic Omnium.

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