SSE (Shanghai): plafonne de nouveau sous 2.840

(CercleFinance.com) - SSE (Shanghai) plafonne de nouveau sous 2.
840, après les 10, 12 et 13 juillet mais le pullback n'est pas spectaculaire avec un repli de -0,6% vers 2.814.
L'indice risque cependant une rechute au contact de son plancher annuel vers 2.740 et c'est à partir de ce moment qu'une reprise en "W" pourrait s'ébaucher.




L'Asie va connaître la croissance zéro

Début 1998, 4 pays de la zone Asie du Sud-Est -baptisés les Tigres (il s'agissait la Corée du Sud, de la Malaisie, de la Thaïlande et l'Indonésie)- sont rattrapés par leur surinvestissement et leurs excès d'endettement: ils basculent en récession.
Les marchés continueront d'ignorer durant plus 6 mois l'arrêt brutal des principaux moteurs de l'activité mondiale, mais la défiance des investisseurs s'étend rapidement au Brésil et à l'Argentine puis à la Turquie et à l'Afrique du Sud... et même à la Pologne.

La coïncidence est troublante n'est-ce pas puisque à part la Pologne, les 4 autres pays sont ceux qui suscitent les plus grandes inquiétudes en cette mi-2018... et la fuite des capitaux alimente la hausse du Dollar qui met à son tour encore plus de pays émergents (endettés en $) en difficulté.

Mais les analogies 1998/2018 ne s'arrêtent pas là puisque le cycle de croissance américain était également à son zénith et proche de son point de retournement avec un taux de chômage incroyablement faible pour l'époque, de­ 4,6% (un niveau inconnu depuis 1973) et avec des salaires qui connaissaient leur progression la plus rapide depuis 1990.

L'indice de confiance des consommateurs du Conference Board était lui aussi à son zénith à 120,4 : un plus haut depuis 1969 (28 ans et demi).

Ce même indice vient de culminer à 128,8 au mois de mai 2018 (avant de rétrograder vers 126,4 en juin), c'était son meilleur score depuis décembre 2000 (17 ans et demi), il n'avait pas dépassé 102 au plus fort de l'euphorie des "subprime" en août 2007.

Mais comme chacun sait, l'histoire ne se répète pas, il lui arrive juste de balbutier... alors savourons la 2ème étoile de l'équipe de France et les indices boursiers au firmament.
Car tout a changé en 20 ans: à l'époque 10% des volumes quotidiens étaient réalisés par des "automates", aujourd'hui, c'est juste l'inverse et 100% de la hausse du S&P500 ne repose plus sur 1% de ses composantes.

Qu'est-ce qui pourrait mal se passer ("what possibly could go wrong" ?).




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