Paris: entame de semaine redevenue positive grâce à W-Street

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris bénéficie d'un petit sursaut de fin de séance et en termine sur un gain de +0,1% à 5.
366 après avoir oscillé durant 8 heures autour du point d'équilibre (5.360) à plus ou moins 0,1% depuis près : après plus de 7% gagnés depuis le 29 août, le CAC ne lâche rien, la consolidation de 0,35% de vendredi ne donne lieu à aucune vague d'allègements.

Idem pour l'Euro-Stoxx50 qui gagne 0,2% (à 3.610) grâce à Madrid et Milan (+0,5 et +0,4%) alors que hors zone Euro, Londres cède -0,2% (les négociations sur le Brexit apparaissent de plus en plus "dans l'improvisation" côté britannique).

Cette hausse marginale des actions en Europe coule de source puisque Wall Street alignait un nouveau carton plein de records absolus dès l'ouverture (le 7ème consécutif pour le Nasdaq qui tutoie les 6.600), avec un Dow Jones qui grappillait 0,1% à 22.800Pts et un S&P500 qui retrace 2.552Pts.

A mi-séance, les indices US ont effacé leurs gains initiaux et évoluent autour du point d'équilibre, tout comme le CAC40 durant 90% de la séance.

Aux Etats-Unis, les équipes de BofA-ML font remarquer que leur indicateur "Bull & Bear" ("acheteur et vendeur") évolue encore dans la zone des sept points, loin du niveau des huit points censé constituer un signal de vente.

Par ailleurs, "les échanges la semaine passée en Europe confirment que trop d'investisseurs attendent ou espèrent une correction, ce qui écarte la possibilité d'assister à une correction", estime ainsi la banque d'affaires américaine.
Le seul "fait du jour" concerne l'indice VIX - qui mesure la volatilité implicite de l'indice S&P - avec un sursaut de +4%, au delà des 10 après une semaine passée au contact des planchers historiques.

"Les marchés s'interrogent sur la possibilité d'importantes baisses d'impôts aux Etats-Unis, mais le fait est que beaucoup de détails manquent encore, ce qui a tendance à freiner le sentiment de marché", commente BofA-Merrill Lynch. La banque new-yorkaise continue malgré tout de prédire une remontée du dollar jusqu'à la fin de l'année.

Côté chiffres, ce fut une "petite journée" (ce lundi est semi férié aux Etats Unis pour cause de Colombus Day): la production industrielle allemande s'est accrue de +2,6% en août, le baromètre de la confiance "SENTIX" dans l'Eurozone progresse de +1,5Pt à 29,7 contre 28,2 en septembre.
Du coté des valeurs, Kering (+2%) retrace son record absolu à 345E (Berenberg rehausse son objectif à 385E); Pernod-Ricard et Engie complètent le podium avec +1,2% sans nouvelle particulière.

AccorHotel poursuit sa progression avec un gain de 1% ce matin: Bryan Garnier confirme son conseil à l'achat sur le titre et l'objectif de 49,5 E suite à la confirmation du rachat de Mantra Group.
L'offre est faite sur une base de prix de 3,96 euros par action ce qui représente un montant total de 774 millions d'euros avec une dette nette à la fin de l'exercice 2017 de 48 millions d'euros.

Scor (-0,7%) estime à ce jour que le coût total pour le marché privé de l'assurance des ouragans Harvey, Irma, Maria ainsi que des séismes ayant affecté le Mexique, devrait atteindre 95 milliards de dollars.

Lanterne rouge du CAC40, Airbus perd -2,2% après une mise en garde de Tom Enders qui redoute une "période turbulente et déroutante" en raison des enquêtes anti-corruption menées en France et au Royaume-Uni.

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