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Devises: la Corée du Nord inquiète aussi les cambistes.

(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne restait presque parfaitement neutre (- 0,07%) à 1,1742 dollar, sans pouvoir revenir sur les pertes constatées la veille (- 0,39%).
L'euro recule par ailleurs de 1% face au franc suisse, à 1,1324 franc, de 0,55% contre le yen à 128,9, et de 0,21% contre le sterling, à 0,9025.

"La devise européenne a poursuivi sa baisse face au dollar, qui profite des statistiques (américaines) rassurantes sur le marché du travail, avec le rapport JOLTS", expliquent les spécialistes d'Aurel BGC à propos de la séance de la veille.

Celle de ce matin est marquée par le énième regain de tension géopolitiques en Asie : le président Donald Trump a déclaré hier que la Corée du Nord, qui développe un programme balistique et potentiellement nucléaire, ferait bien de cesser de menacer les Etats-Unis. Le cas échéant, Pyongyang “ferait face à une puissance de feu et une colère (“fire and fury”) telle que le monde n'en a jamais vu”, a-t-il déclaré.

En retour, la Corée du Nord a répondu qu'elle étudiait “avec soin” l'éventualité d'une frappe sur l'île américaine de Guam, dotée de bases militaires, dans le Pacifique. Une escalade verbale inquiétante qui peut inciter les opérateurs à privilégier les valeurs refuge comme l'or, mais aussi parmi les devises le franc suisse, le yen et et le dollar américain.

Plus globalement, quid de la Réserve fédérale américaine ? “Tout indique (que la Fed) continuera à resserrer graduellement sa politique monétaire. Une annonce sur la réduction du bilan devrait survenir à la rencontre trimestrielle de septembre et une dernière hausse des fonds fédéraux à celle de décembre. Cela devrait entraîner une remontée de quelques dizaines de points de base des taux obligataires américains d'ici la fin de l'année”, pronostiquent les économistes de la banque canadienne Desjardins.

D'une manière générale, si les déconvenues de l'administration Trump et le resserrement monétaire bien engagé par la Fed troublent les perspectives aux Etats-Unis, le son de cloche est différent sur le Vieux Continent.

"La croissance de la zone euro n'est plus limitée à l'Allemagne seule", se félicite Deutsche Bank Asset Management ce matin. "La reprise s'est élargie de façon remarquable, permettant à la croissance de la zone d'atteindre 2,1% au cours des quatre derniers trimestres. C'est une bonne nouvelle", terminent les spécialistes.

EG




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