CAC 40: un marché hésitant et des volumes restreints.

(CercleFinance.com) - Hésitante, la Bourse de Paris évolue à proximité immédiate de l'équilibre ce jeudi dans des volumes limités, Ascension oblige.


A 11h, le CAC 40 est en très léger recul à 5.340 points.

"Ce matin, il y a finalement assez peu de doutes sur ce qui attirera l'attention des investisseurs. La réunion de l'OPEP est essentielle à la fois pour le marché pétrolier, mais bien au-delà puisqu'elle va conditionner la politique monétaire des banques centrales dans les prochains mois", explique-t-on dans les rangs de Saxo Banque, pour qui "le premier bilan qui peut être tiré depuis la mise en oeuvre de l'accord entre OPEP et non-OPEP en janvier dernier est globalement positif".

Le prix du marché s'est en effet stabilisé, même si des pressions à la baisse sont apparues au cours des semaines récentes. "En revanche, rien n'est encore gagné en ce qui concerne l'équilibre entre l'offre et la demande", souligne le bureau d'études.

Au niveau macroéconomique, le marché prendra connaissance tout à l'heure des traditionnels chiffres hebdomadaires du chômage aux Etats-Unis. Viendront ensuite, demain, la deuxième estimation du PIB américain pour le premier trimestre, le chiffre des commandes de biens durables pour avril et l'indice de confiance des consommateurs du Michigan au titre du mois en cours.

Dans l'immédiat, l'euro avance de 0,3% environ face au dollar à 1,1246, tandis que le baril de Brent cède 0,4% à 53,7 dollars.

Enfin, au chapitre microéconomique, Safran (+1,1%) domine l'indice phare au lendemain de l'annonce d'une révision à la baisse de son OPA sur Zodiac Aerospace (+1%) à 25 euros par action, conformément au voeu de plusieurs actionnaires pour qui l'offre originelle de 29,47 euros par titre était trop élevée.

Le titre BNP Paribas (-0,1%) est, lui, proche de l'équilibre au lendemain de l'annonce de la signature d'un accord avec le Département des Services Financiers (DFS) de l'État de New York, concernant son enquête sur des manquements passés dans le cadre d'activités de change effectuées par la banque française. Celle-ci va devoir s'acquitter d'une amende de 350 millions de dollars, un montant néanmoins couvert par des provisions existantes.


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