Wall Street: subit un petit accès de faiblesse vite corrigé.

(CercleFinance.com) - Wall Street a confirmé en seconde partie de séance l'embellie qui a commencé à se dessiner à la mi-séance : les principaux indices ont réduit leurs pertes des deux tiers au final avec -0,3% sur le Dow Jones et surtout le Nasdaq (qui perdait jusqu'à -1,2%), le S&P500 s'effritant de seulement 0,2%.


La lourdeur initiale de Wall Street avait un peu stressé les opérateurs, le VIX qui avait affiché jusqu'à +10% à 12,6 a terminé sur un score bénin de +2,5% à 11,55... Même pas de quoi frissonner.

Le décrochage de début de séance n'avait rien à voir avec la publication d'une hausse de +10.000 demandes d'inscription au chômage (à 247.000) durant la première semaine de janvier, ni avec la publication d'une hausse -attendue- de +0,4% des prix à l'importation en décembre, suite à la hausse du pétrole.

Certains investisseurs ont peut-être manifesté un certain désappointement au sujet du "style" de la première conférence de presse de Donald Trump, et surtout par le peu de précisions concernant le programme de relance (pas un mot sur le volet fiscal et les allègements promis, ni sur les grands travaux, à part la construction d'un mur sur la frontière du Mexique).

D'autres opérateurs ont pu jouer la montre -et la prudence- dans l'attente de la première rafale de résultats trimestriels et notamment ceux des banques : JP Morgan a chuté de -1%, Bank of America de -0,65% et Wells Fargo s'est effrité de -0,5%.

Le "fait du jour" fut sans conteste le plongeon de -10,3% de Fiat Chrysler : le titre a fini même sous le seuil psychologique des 10 dollars, à 9,95 dollars, sur des rumeurs de tricheries qui rappellent désagréablement le "dieselgate" dont Volkswagen fut à l'origine deux ans plus tôt. Les autorités soupçonnent l'existence d'un logiciel de truquage des émissions polluantes équipant 104.000 véhicules.

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