Wall Street: entre envol du pétrole et forte tension de taux
(CercleFinance.com) - Les prises de bénéfices se sont enclenchées à Wall Street et se sont accélérées insensiblement au fil des heures, quelques rachats de toute fin de séance permettant de limiter la casse.
Le Dow Jones a grappillé +0,36% (et a établi ainsi un nouveau record absolu de clôture à 19.192) tandis que le "S&P" a lâché symétriquement -0,36% et le Nasdaq -1,35% (il avait perdu jusqu'à -1,8% à un quart d'heure de la clôture).
La flambée du baril a entraîné une nette tension des taux américains : le T-Bond à "un an" est à 1,15%, soit l'équivalent du "15 ans" français, le "10 ans" +6 points à 2,45%.
La signature d'un accord de réduction de production à Vienne entre les pays exportateurs de pétrole a alimenté les anticipations inflationnistes : le baril de Brent (+5%) a tutoyé les 53 dollars, le WTI (+3%) a valu 51 dollars (il a égalé en séance 51,8 dollars, son zénith du 19 octobre, au "cent près").
Ferments inflationnistes également avec une hausse plus forte qu'attendu de l'indice ISM manufacturier américain, qui est ressorti à 53,2 le mois dernier, contre 51,9 en octobre, alors que les économistes tablaient en moyenne sur 52,1. Les dépenses de construction ont également progressé, de +0,5%, mais conformément aux attentes.
Alors que les chiffres de l'emploi sont attendus ce vendredi, les inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties en hausse de +17.000 la semaine dernière aux Etats-Unis (à 268.000).
Parmi les titres qui ont le plus pesé sur le Nasdaq, figurent Microchip -7,5%, Lam Research et Analog Devices -7%, Applied Materials -6,5%, Qualcomm -5,8%, Micron et Seagate -5,4%, Akamai -4,8%, Autodesk et Vertex -4,7%, Tesla -4%, Oracle -3,7%... et Starbucks chutait de -3,5% après la clôture sur l'annonce de la démission de son patron, Howard Schultz (qui reste "executive chairman").
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