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Paris: le 'Brexit' a plombé le CAC vers 4.000, -2,1% hebdo.

(CercleFinance.com) - C'est une journée historique, il s'est échangé plus de 11,5MdsE en clôture: même si la volatilité s'avère paroxystique et que l'on assiste à un "sell-off" massif.
.. le CAC40 (-8%) ne fait que retracer ses planchers de la semaine précédente (4.110, jeudi dernier) et limite la casse à -2,1% cette semaine.

Si les instituts de sondage ne s'étaient pas aussi lourdement trompés (problèmes de méthodologie ou falsification pure et simple des données recueillies avec un biais ouvertement "pro-Bremain" avec un 55/45 hier midi ?) et si les scores divulgués n'avaient pas été exactement aux antipodes de la réalité (52/48... pour le Brexit), cette séance n'aurait pas pris la tournure d'un "cygne noir" avec un "gap" de -280Pts (-6,5%).

C'est finalement Londres -avec une Livre de combat qui perd 8% à 1,37/$ et -6% à 1,23/E- qui s'en tire le mieux en Europe avec -3,15% alors que Francfort cède -7,5% et Milan -11,5%.

Alors que les écarts sur les devises sur les indices boursiers sont vertigineux et ceux sur les devises abyssaux, les banques centrales ne sont pas intervenues, ce qui tendrait à prouver qu'elles jugent que la situation ne menace pas de devenir incontrôlables.
D'ailleurs, sur la semaine écoulée, le CAC40 ne perd que -2,1%, n'effaçant que les gains des 6 précédentes séances.

Mais où ont-elles (FED, BoE, BCE) placés le curseur ?
L'Euro-Stoxx50 perdait plus de 10% en début de séance, il en termine en baisse de -8,6% dans le sillage de Milan avec -12,5%.

Outre Atlantique, le Dow Jones (-2,95% à 17.500) ouvrait également sur un "gap" baissier, et "S&P" qui flirtait aves 2.120 la veille affiche -2,8% à 2.050Pts (important support).

La désintégration des banques (-15 à -20,6% à Paris, jusqu'à -30% à Londres) témoigne du stress absolu qui tétanise le secteur avec l'ouverture d'un abîme d'incertitudes économiques et géopolitiques.

A propos de "stress", le "VIX" associé au S&P500 a explosé de +50% au cours des 1ers échanges (vers 26,25) avant de se détendre très nettement à +23 (soit +33% tout de même).
Le "S&P" flirte désormais avec les -3% contre -4% au cours des premiers échanges.
Le Dow Jones plongeait de -540Pts, il chute encore de -500Pts (-2,9%).

"Le Brexit qui met fin à 43 années d'appartenance à l'UE, aura des conséquences économiques et politiques, non seulement pour le Royaume-Uni mais aussi pour l'Union européenne", prévient l'équipe d'Amundi Asset Management.

"A ce stade, les inconnues sont nombreuses. Le choix des Britanniques ouvre une période d'incertitude, synonyme de volatilité à court terme pour les marchés financiers, au Royaume-Uni comme en Europe", poursuit-elle.

Ce contexte hors norme, la publication de l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne n'a aucune signification: en hausse de 0,9 point à 108,7 (sur l'espoir d'un Bremain).

Toujours sur le front des statistiques, la croissance du PIB français en volume a accéléré à +0,6% au premier trimestre 2016, selon l'Insee qui confirme donc sa précédente estimation.

Aux Etats-Unis, les commandes de biens durables ont chuté de 2,2% au mois de mai tandis que l'indice de confiance du Michigan a été révisé en baisse à 93,5 au titre du mois en cours: ces chiffres étaient susceptibles de plomber l'ambiance mais ils sont ignorés et Wall Street remonte.

Comme on pouvait s'y attendre, les valeurs financières figurent parmi les plus lourdement impactées par le Brexit : Société Générale dégringole de 21%, BNP Paribas et Natixis de -16%, Crédit Agricole de -14% et AXA de 14,5%.
Les valeurs automobiles dévissent également de -14 à -18,2% (Renault et Peugeot) et Arcelor Mittal plonge de -12,5%
Notons que si le pétrole dévisse de -4,5% vers 48$ à New York, l'or progresse symétriquement à 1.315$ (et 1.330 en séance).

A l'opposé, des valeurs plus défensives limitent relativement la casse, Pernod Ricard ne recule que de 1,5% après que le groupe de spiritueux ait décidé de verser un acompte sur dividende de 0,90 euro par action.

Hors CAC40, Rexel lâche 7,6% après l'annonce du prochain départ du PDG du distributeur de matériel électrique, PDG Rudy Provoost et de la dissociation des fonctions de président et de directeur général.


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