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Marché: l'euro pénalisé par les spéculations sur la Fed.

(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne ne suivait pas de tendance marquée face à ses principales contreparties, mais demeurait sous pression.
Presque parfaitement stable contre le dollar (à 1,1142) et le sterling (à 0,7617), l'euro se tassait aussi de 0,15% contre le franc suisse à 1,1050, tout en prenant 0,20% contre le yen à 122,78.

L'euro reste ainsi à proximité immédiate des 1,1132 touchés au plus bas de la séance de la veille après l'annonce, aux Etats-Unis, d'une hausse de 16,6% des ventes de logements neufs en avril, 619.000 unités. Un chiffre attendu à 523.000 seulement ! Ce qui a entraîné une vague d'optimisme quant à la conjoncture américaine qui, par nature, soutient le dollar.

D'ailleurs, souligne un intervenant, après cette publication, “les anticipations de hausse des taux directeurs en juin de la Fed se sont redressées” : les contrats à terme sur les Fed Funds augurent désormais d'une probabilité de 38% de voir la Fed relever ses taux lors du FOMC des 14/15 juin (“contre 4% au début de la semaine dernière”, rappelle le spécialiste), avant 50% pour la réunion de la Fed des 26/27 juillet.

Chez XTB France, on ajoute que “du côté de la Banque centrale européenne (BCE), Vitor Constancio, son vice-président, a déclaré que la hausse des taux aux États-Unis serait une bonne nouvelle pour l'économie mondiale. Inutile de se voiler la face : il est évident que le relèvement des taux américains provoquera une hausse de la devise américaine et donc un affaiblissement de l'euro.”

Dans des marchés de changes dominés par les considérations de taux, l'indice Ifo allemand, qui passe de 106,7 en avril à 107,7 en mai, contre un consensus à 106,8, passe au second plan.

Quid des craintes relatives à un éventuel “Brexit”, en vue du référendum britannique du 23 juin prochain ? “Si le 'oui' au Brexit l'emportait, la livre serait attaquée durant quelques semaines, voire quelques mois. Mais est-ce dramatique ?”, se demandent ce matin les spécialistes de la gestion parisienne Carlton Sélection.

Sur le ton de la conjecture, ils poursuivent : “les conséquences en seraient une remontée des taux, un coût des produits importés plus élevé et donc une remontée de l'inflation. Le niveau actuel extrêmement bas (0,50%) ne mettrait pas en péril son économie. Bien au contraire, cela pourrait être une aubaine à une époque où la plupart des grandes économies mondiales craignent régulièrement la déflation. En revanche la compétitivité des produits et services britanniques en serait grandement améliorés. Les Britanniques profiteraient ainsi de cette 'guerre des devises' sans avoir à livrer bataille”.

Plus près de nous, les cambistes guetteront, tout à l'heure depuis les Etats-Unis, principalement la balance commerciale d'avril, l'évolution des prix des logements (en mars), ainsi que les statistiques pétrolières hebdomadaires.

Quant à l'actualité de la banque centrale américaine, “pour ce mercredi 25 mai, nous nous focaliserons essentiellement sur les interventions de Robert Kaplan, président de la Fed de Dallas, Patrick Harker, président de la Fed de Philadelphie et Neel Kashkari, président de la Fed de Minneapolis”, indique-t-on chez XTB France.

EG


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