Paris: lourd recul avec l'euro et la Chine.

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris évolue en net retrait ce mardi, sur fond de résultats d'entreprises mi-figue, mi-raisin, de vigueur de l'euro et d'un indicateur chinois décevant.


Peu après 14h, le CAC 40 dévisse de 1,5% environ à 4.534 points, ce qui témoigne d'une poursuit du processus de consolidation.

"Dans le courant de la nuit, le PMI manufacturier dévoilé par Caixin et HSBC s'est maintenu sous le cap symbolique des 50, à 49,4, contre une attente de 49,9", ont relaté ce matin les équipes de XTB France, observant par ailleurs que "le secteur industriel chinois est donc à nouveau en recul, pour le quatorzième mois consécutif, relançant les habituelles craintes d'atterrissage économique brutal pour le pays".

Très contrastés voire franchement décevants, les résultats trimestriels de plusieurs poids lourds européens comme Lufthansa, BMW, Commerzbank et UBS ne favorisent pas non plus l'optimisme, tandis que l'euro continue de progresser face au dollar (+0,3% à 1,1565).

"La parité euro/dollar est LE sujet du moment", estiment les équipes de Barclays Bourse pour qui, "graphiquement, la zone des 1,17 est d'actualité".

Autre facteur de baisse: le baril de brut léger américain (WTI) cède 0,8% et repasse sous le seuil des 45 dollars à 44,2.

Principal indicateur macroéconomique de ce jour, les prix à la production industrielle ont augmenté de 0,3% dans la zone euro et de 0,4% dans l'UE en mars, après -0,7% en janvier et -0,6% le mois suivant.

Concernant les valeurs, Sopra Steria bondit de 9,4% et caracole en tête du SBF 120 après avoir fait état d'un chiffre d'affaires trimestriel au-dessus des attentes (913,2 millions d'euros contre un consensus de 898 millions), notamment à la faveur d'une bonne performance organique en France.

BNP Paribas grappille pour sa part un peu moins de 0,2% après un bon premier trimestre, la maîtrise des coûts de la banque ayant permis de compenser la baisse de ses revenus.

Enfin, du côté des baisses, LafargeHolcim lâche 5,3%, soit la plus forte baisse de l'indice phare et du SBF 120, alors que les analystes de Bernstein manifestent des inquiétudes concernant les performances des filiales du cimentier franco-suisse en Inde, son principal marché.


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