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Marché: l'ouverture s'annonce plutôt frileuse

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris est attendue en baisse lundi dans les premiers échanges suite au recul de Wall Street vendredi, sur fond de craintes liées à la recrudescence des cas de contamination au Covid-19, notamment en Europe.


D'après les premières indications disponibles, l'indice se dirige vers un repli de l'ordre de 0,6% à l'ouverture.

Le temps s'est nettement gâté vendredi à New York, où d'importants supports ont été sérieusement menacés, même si aucun véritable basculement ne s'est opéré en raison de rachats ciblés sur les "titans" de la cote.

Au final, plus de la moitié des pertes ont été effacées au cours des deux dernières heures de cotations, dans des volumes considérables liés aux arbitrages de fin de trimestre.

Conséquence, le Dow Jones ne cédait à la clôture que 0,9%, le S&P 500 lâchait 1,1% et le Nasdaq Composite perdait 1,1%, ce qui lui permettait de préserver le seuil des 10.800 points.

Les investisseurs semblent en particulier s'inquiéter de l'accélération de la propagation du nouveau coronavirus sur le Vieux Continent, où une "deuxième vague" risquerait de faire déraper les espoirs de reprise.

"L'Europe continue d'évoluer dans la mauvaise direction, et à un rythme rapide qui menace de la faire passer devant les Etats-Unis en termes de nouvelles contaminations", s'alarment ainsi les équipes de Danske Bank.

"La France, l'Espagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont été sévèrement touchés, tandis que des pays comme l'Allemagne et l'Italie semblent pour le moment préservés en dépit d'une récente remontée des infections", poursuit la banque danoise.

"Un élément important est l'absence de remontée significative des chiffres des décès", note l'établissement nordique.

Un phénomène que Danske Bank attribue à une meilleure politique de dépistage, au fait qu'une population jeune soit principalement touchée, à une meilleure connaissance du traitement du virus et à une augmentation des capacités hospitalières.

Dans ce contexte, les intervenants de marché seront particulièrement attentifs, mercredi, aux derniers indices d'activité PMI afin de savoir comment l'économie européenne a fini le troisième trimestre, en particulier au niveau des secteurs les plus exposés à la consommation.

Les opérateurs s'intéresseront également, à partir de demain, à l'intervention de Jerome Powell, le président de la Fed, qui présentera devant les parlementaires de Washington la réponse mise en place par son institution face à la crise du coronavirus.

Vendredi, la Bourse de Paris avait clôturé la séance des "quatre sorcières" au plus bas du jour, en baisse de 1,2%, et nettement enfoncé le seuil des 5000 points, à 4978 points.

Pour mémoire, cela fait trois mois que le marché parisien affiche une certaine morosité, ce qui se solde par une stagnation puisque le CAC n'a engrangé que 1% environ depuis le 15 juin dernier.

"La multiplication des "faux départs" haussiers bloque l'évolution court terme, annonçant seulement pour le moment de faibles objectifs à 5080 et 5155 points", expliquent les équipes de Kiplink Finance.

"A contrario, les supports principaux à 4955 et 4910 points restant les premiers seuils sensibles à un début d'inversion de tendance", préviennent-ils.

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