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Devises: le Dollar remonte nettement malgré stats chômage US

(CercleFinance.com) - L'Euro s'est affaibli ce jeudi tandis que le Dollar, malgré des "stats" de chômage terribles fin mars gagne plus de 1,2%, vers 1,08350/E.

L'Euro perd également du terrain face à la Livre (-1% à 1,170) qui est stable à 1,250 face au Dollar).
Le billet gagne aussi du terrain face au Franc Suisse à 0,9740, tandis que l'Euro recule de -0,35% face à la devise helvétique à 1,0550.

Le Dollar progresse également de +0,4% face au Yen malgré la publication du nombre d'inscrits au chômage fin mars, à plus de 6,6 millions, évolution de très mauvais augure à la veille du rapport sur l'emploi de vendredi (NFP).

Le Département américain du Travail annonce ce jeudi avoir dénombré 6.648.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, à comparer à 3.307.000 la semaine précédente (3.283.000 en estimation initiale).
C'est près du double que ce qui était attendu, le consensus visant plutôt 3,5 millions d'inscriptions.

En cumulé, cela donne pratiquement 10 millions de chômeurs.
Rapporté à la force de travail, c'est 10 fois plus environ que les précédents pics atteints lors des récessions de 1982 et 2008 (jusqu'à -600 à -700.000 en hebdo), ce qui témoigne de l'ampleur du soutien dont l'économie américaine a besoin.
Le déficit commercial des États-Unis s'est contracté à -39,9 milliards de dollars en février 2020, selon le Département américain du Commerce, contre -45,5 milliards le mois précédent (révisé de -45,3 milliards en estimation initiale).

Mais ce n'est pas une bonne nouvelle car le déficit qui s'est résorbé (-12,2%) d'un mois sur l'autre à cause d'une contraction de 2,5% des importations des Etats-Unis, à 247,5 milliards de dollars, plus importante que le tassement de 0,4% des exportations américaines, à 207,5 milliards.

Enfin, petit coup d'oeil dans le rétroviseur, photographie d'une époque révolue : le Département du Commerce fait état, ce jeudi, d'une stabilité des commandes à l'industrie aux États-Unis en février, alors que les analystes misaient sur une hausse de +0,2%.

Les commandes de biens durables ont quant à elles augmenté de +1,2% au mois de février.
Ce sera le dernier chiffre avant l'effondrement de mars, et avant des scores pires encore en avril et au mois de mai.

La journée a également été marqué par une variation historique du pétrole en fin d'après-midi.
Des pourparlers russo-saoudiens (évoqués par Trump mais que Moscou dément ... sans convaincre) auraient abouti à un projet d'accord sur la réduction de la production pétrolière: l'Arabie convoquerait une réunion d'urgence (qui n'aurait aucun sens en l'absence d'engagement de la Russie) où un effort de réduction de 9Mns barils/jour serait demandé aux signataires de l'accord.
Donald Trump vient de twitter que les 2 géants (Arabie et Russie) se sont parlés et se seraient entendus sur une réduction de 10 millions de la production quotidienne, et que cela pourrait même aller jusqu'à 15 millions de barils dans un second temps.

La réaction des marchés fut explosive puisque le Brent a pris jusqu'à +42% (au-delà de 36$ contre 25,6$ jeudi matin) et le WTI plus de 30% (vers 27,3$) avant que l'Arabie publie une mise au point rappelant que rien n'était formalisé et requérait un effort de chacun.
Le cours du Brent est retombé vers 30$ (+17,5%) et celui du WTI vers 25,2$ (+24%): cela reste une des plus fortes hausse intraday de l'histoire.

On peut imaginer que Trump tient cette information de bonnes sources: il conclut par "une telle décision serait positive pour l'industrie pétrolière US".
L'autre temps fort de cette séance, ce fut


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