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WallStreet: risque conflit avec Iran accueilli avec sérénité

(CercleFinance.com) - Après une entame d'année 2020 tonitruante et une avalanche de records absolus dans l'allégresse, aucune mauvaise "stat", aucun questionnement sur l'étendue réelle d'un accord de "phase 1" avec la Chine ne semblait être en mesure de faire dérailler la hausse.


Il fallait des circonstances exceptionnelles pour enrayer la mécanique haussière et ce prétexte est venu du front géopolitique avec
l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani commandité par Donald Trump.

En tant que commandant en chef des unités d'élite "Al Qods", Qassem Soleimani était de fait celui des "Gardiens de la révolution", entité désignée comme "organisation terroriste par" Washington et Tel-Aviv... et c'est à ce titre qu'il été éliminé par le même mode opératoire que des "émirs" de L'Etat Islamique ou d'Al Qaeda... que le général Soleimani combattait également en Syrie et en Irak.

Il avait autrefois collaboré avec le Pentagone dans la lutte contre les Talibans en Afghanistan.
L'émotion en Iran a été immense : des foules jamais vues de millions d'iraniens (et non de centaines de milliers) sont descendues dans le rues des plus grandes villes iraniennes pour lui rendre un dernier hommage et réclamer vengeance.
Téhéran a dans la foulée déclaré un état de guerre contre les Etats Unis et ses alliés au Proche Orient.
Donald Trump -qui a estimé dans un tweet que Qassem Soleimani, responsable selon lui "de la mort de nombreux soldats américains, aurait du être éliminé depuis longtemps"- vient de s'assurer que Téhéran ne négociera plus rien avec les Etats Unis et que le traité sur la non-prolifération nucléaire sera dénoncé (c'est chose faite depuis samedi), tandis que les troupes US stationnées au Proche Orient vont devoir être placées en état d'alerte maximum, en permanence, pour une durée indéterminée.

Le conflit qui s'annonce avec l'Iran sera naturellement asymétrique, tant la supériorité militaire américaine est écrasante : le principal enjeu sera la sécurisation de l'exploitation et de l'exportation du pétrole dans le golfe Persique.
Donald Trump semble penser que le conflit avec l'Iran -en interne- sera payant électoralement et qu'à l'extérieur, le régime des Mollah, asphyxié financièrement, va s'effondrer de lui-même.

Wall Street aurait pu se montrer allergique à une initiative aventureuse par de nombreux aspects, mais la correction des indices US a été plus que limitée, et même anodine en regard des 15 à 18% gagnés depuis le 2 octobre dernier).
Le Dow Jones n'a reculé que de 0,8%, à 28.635, le S&P 500 que de 0,7% et le Nasdaq de -0,8% à 9.021 points... de telle sorte que la semaine s'est achevée sur un score positif, pour la 13ème fois depuis début octobre.

Le baril de pétrole qui s'était envolé jusqu'à +4% sur le NYMEX et a terminé sur une hausse de +3,1% à New York.
Le baromètre du stress, le "VIX" qui avait fait une embardée de +30% jusque vers 16 en a terminé sur une hausse de +12,5% vers 14.



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